Editorial du n°6 Novembre-Décembre 1990

 

Deux fenêtres


Par Esther BUCKENHAM

 


Voici notre dernière revue de l’année 1990 ! Pour son équipe de rédaction, la préparation de « Servir en L’attendant » n’est pas encore devenue une habitude ! Chaque parution qui arrive entre vos mains représente beaucoup de recherche, de prière, de travail.



Alors que nous parvenons à la fin de l’année, un regard en arrière pousse l’équipe à exprimer sa reconnaissance et sa joie pour tout ce que Dieu a accordé durant ces derniers mois.

 

C’est aussi l’occasion de remercier en particulier les auteurs et les techniciens qui ont rendu possible la parution de notre revue. Celle-ci se veut un lien, un trait d’union productif – et sa réalisation en est une démonstration évidente : il s’agit d’un travail d’équipe où chacun a sa place spécifique et son rôle particulier.


 

DEUX FENETRES

 

Nous arrivons donc à la fin de l’année 1990. Du monde entier nous parviennent des nouvelles qui pourraient nous effrayer – mais Dieu est le même, hier, aujourd’hui, et éternellement – et II est avec nous.

 

C’est en mettant notre main dans la Sienne que nous avançons vers l’inconnu. En Le sachant à nos côtés, nous pouvons dire comme Dame Julian de Norwich il y a plus de 600 ans : « II est suffisant ! » En écrivant le nom de cette femme remarquable – ce fut la première femme d’Angleterre à avoir écrit un livre – il m’est revenu l’image de la petite pièce où elle a passé sa vie (nous l’avons visitée il y a deux ans). Cette chambre avait deux ouvertures : l’une donnait sur l’église, permettant à Dame Julian d’assister au culte et à toute la vie de l’église. L’autre donnait sur la rue : à celle-ci, du matin au soir, se présentaient les pauvres de la ville, ravagés par la maladie, la peur, la misère – ils y attendaient, et y recevaient, ses soins.

 

La vie, depuis le Moyen Age, n’a pas beaucoup changé en ce qui concerne l’essentiel – et 1991 ne sera pas très différent. Dans nos vies il doit toujours y avoir deux ouvertures, sinon le déséquilibre s’installe très vite : vers Dieu d’abord, pour que nous exercions notre ministère d’adorateurs – et vers l’homme ensuite pour le service du prochain à l’instar du Seigneur Jésus- Christ Lui-même.

 

Puisse « Servir en L’attendant » continuer d’apporter sa contribution dans ces deux domaines pendant les mois à venir.

 

Esther BUCKENHAM