in-memoriam

 

Antonio Padilla Florida (1926 – 2008)

 

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Notre frère Jean Puig de Marmande a eu le souci de nous faire part du départ pour la patrie céleste de Antoine Padilla, frère espagnol bien connu dans le Sud de la France.

 

Né à Malaga (Espagne), il s’interroge très tôt sur le sens et la valeur des processions typiques de l’Andalousie durant la Semaine Sainte. Il s’en ouvre par lettres à son oncle Jean Padilla, missionnaire au Maroc.

 

Ces échanges et l’œuvre du St-Esprit au travers de son oncle et de l’assemblée de ce dernier vont conduire Antoine à la conversion en 1947.

 

Il se marie 4 ans plus tard avec Ana Callejon. Ils vont vivre au Maroc où vont naître leurs 4 enfants. Le couple est baptisé en 1952. Pendant 14 ans il va répandre l’Evangile au Maroc.

 

De retour en Espagne en 1964 la famille s’installe à Madrid où il sera Ancien de l’Assemblée de Trafalgar puis de Pinzon à Carabanchel.

A 47 ans, il devient aveugle. Alors qu’il s’interroge sur cette terrible épreuve le Seigneur le conduit à fonder l’œuvre « Nueva Luz » (Lumière Nouvelle) pour aider spirituellement les aveugles. Il va transcrire en braille de nombreux ouvrages chrétiens, dont une brève concordance biblique. Il enregistre aussi de  nombreux ouvrages sur cassettes audio et crée deux œuvres ‘sonores’ : « Reflexiones » en 1980 puis « Berea » en 1985. Son ministère le conduit à effectuer des voyages missionnaires à Cuba, au Nicaragua et au Guatemala. J’ai eu la joie de le rencontrer à Madrid dans les bureaux de « Nueva Luz » et je garde un souvenir fort de cette rencontre avec un frère aîné rempli de la lumière de l’Evangile, de dynamisme et d’humour. Diminué par la maladie, il disait à un de ses collègues qui le visitait, regretter tout particulièrement de ne pouvoir se réunir avec les frères et sœurs, en particulier pour la réunion de prière.

 

Notre frère nous a quittés le 28 septembre 2008. Il nous a devancés auprès de celui qu’il a aimé et servi. Nous prions pour son épouse et ses enfants et expri­mons notre reconnaissance au Seigneur pour son ministère béni.

 

François-Jean MARTIN