Le péché

 

panneau-attention

par Francis Bailet

 

 

Nous parlons, non avec des mots qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec des mots qu’enseigne l’Esprit de Dieu (1 Co. 2.13).

 

Ce mot est banni du vocabulaire de la plupart de nos contemporains. On l’utilise encore dans les expressions « péché joli », « péché mignon », mais cet emploi révèle bien que le péché n’est plus pris au sérieux. « Nous sommes dans un monde fluctuant, c’est-à-dire un monde où les références fixes ont disparu ». Il est interdit d’interdire. Le péché, c’est dépassé. Le péché n’existe pas !

 

Pourtant la Bible emploie ce mot. Dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau, on le trouve plusieurs dizaines de fois. Les prophètes, les apôtres, et Jésus-Christ l’ont utilisé. Nous devons donc l’utiliser aussi, mais expliquer ce qu’il signifie.

 

Il est, avant tout, fausse attitude à l’égard de Dieu et désobéissance à sa loi. Le mot hébreu h et signifie : « Ce qui manque le but ». Le mot grec hamartia évoque un faux état d’esprit. Le péché n’est donc pas avant tout et seulement un ensemble d’actes interdits, mais essentiellement le refus de l’autorité de Dieu. Le laxisme de notre société est révélateur de l’état spirituel de nos contemporains. Le renouveau de l’humanisme que nous constatons aujourd’hui dit avec force la gravité du mal. L’espoir démesuré mis en l’homme est mépris de Dieu, révolte à son égard.

 

tables-loiIl faut donc plus que jamais dire le péché avec l’autorité du Saint-Esprit. Il faut le dire en annonçant la loi de Dieu pour que les hommes sachent qu’il y a une différence entre ce qui est bien et ce qui est mal. Il faut le dire aussi en prêchant la croix. La mort du Christ proclame, en effet, avec plus de force que la loi, la gravité du péché. C’est à cause du péché que Christ est mort.

 

croixEn fait, la loi et la croix attestent tout à la fois la sévérité de Dieu et son amour. Rejeter la loi et mépriser la croix c’est refuser l’autorité et la souveraineté de Dieu. Là est le véritable péché qui conduit l’homme à l’échec et à la mort. La seule issue est dans un retour à Dieu. Ce retour s’exprime dans un renoncement à chercher en l’homme la source du salut et dans une confiance totale dans les valeurs définies par le Créateur.

 

Satan s’oppose au plan de Dieu et déploie toutes ses ruses pour anéantir Son autorité. « II est menteur et meurtrier dès le commencement ». Pour entraîner les hommes dans la désobéissance et dans la mort, il nie le péché. Pour empêcher un retour à Dieu, seule source de salut et de vie, il nie le pardon. Mais « Jésus-Christ est venu pour détruire les oeuvres du diable » (1 Jean 3.8). Il a paru pour ôter les péchés. Aujourd’hui, « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute injustice » (1 Jean 1.9). Ainsi donc le remède au péché existe. Il n’est pas dans sa négation, mais dans sa confession et son pardon. Confession et pardon sont les deux mots-clefs pour régler le problème du péché.

 

Osons donc en parler, et proclamons la victoire de Jésus-Christ qui apporte délivrance et guérison. Les hommes de notre génération doivent entendre son message. Beaucoup, alors se joindront à l’Eglise pour chanter aussi : « A celui qui nous aime et nous a délivrés de nos péchés par son sang… à Lui soient la gloire et la puissance aux siècles des siècles ! AMEN ! » (Apoc. 1.5,6)

 

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