Flash sur l’Alliance

Évangélique Française (AEF)

 

 

 

Condensé rédigé par Marcel Reutenauer

 

 

 

 

La création du CNEF, a vu l’AEF se ‘fondre’ dans cette nouvelle entité. En effet, ses activités, ses objectifs et sa vision sont repris par le CNEF qui devient lui-même membre de l’Alliance Evangélique Européenne et Mondiale1. Cette démarche contribue positivement à une simplification du paysage évangélique français.

 

Il est donc utile de se souvenir de ce que l’Alliance Evangélique Française a été et d’en rappeler l’histoire à grands traits2.

 

La première image qui vient à l’esprit à propos de l’Alliance, est la Semaine Universelle de Prière du mois de janvier (25000 livrets diffusés). Universelle, car dès la création de l’Alliance Évangélique, à Londres en 1846, la première décision prise fut de lancer un mouvement de prière rassemblant les chrétiens « dispersés » dans les diverses Églises protestantes et évangéliques, conscients de l’unité en Christ, désireux de s’associer – faire Alliance – pour le témoignage actif de l’Évangile. D’emblée, sa dimension fut mondiale, et elle a fonctionné comme un réseau de relations entre les diverses Alliances nationales, autonomes dans leur organisation. Évangélique, parce que les fondateurs ont cherché à mettre en évidence un consensus sur les points fondamentaux de la foi biblique, au-delà de particularités ecclésiastiques, distincts de points « secondaires ». La Déclaration de Foi de l’Alliance a, de ce fait, été adoptée par de nombreuses oeuvres et associations évangéliques et constitue la base du rapprochement récent de l’ensemble des Évangéliques en France.

 

Au plan français, l’action de l’AEF était portée par un Conseil National, organe de réflexion et d’orientation, composé de 30 responsables choisis parmi les principales dénominations du protestantisme évangélique, élus par l’Assemblée Générale. Les membres de l’Alliance étaient d’une part des individus, constituant la base des groupes locaux, de l’autre, des organisations chrétiennes, ainsi que quelques Églises locales.

 

Le Secrétaire Général, unique salarié, nommé par le Conseil, appuyé par le Bureau National qui émane du Conseil, était l’animateur de la vie de l’Alliance.

 

L’Alliance a développé un certains nombres de commissions exerçant des ministères précis : prière, information (IDEA3), aumônerie en milieu carcéral (CEDEF4), aide au ministère, mission, action sociale et humanitaire (SEL5), réflexion sur la place de l’Eglise dans la culture, jeunesse, etc. Certaines de ces commissions se sont développées et ont donné lieu à la création d’oeuvres autonomes.

 


NOTES

 

1. L’Alliance Evangélique Européenne rassemble 38 pays, l’Alliance Mondiale en rassemble 130.

 

 

2. Lecture recommandée : André THOBOIS, Une conviction qui fait son chemin, brève histoire de l’Alliance, Décision, Paris, 1996.

 

 

3. Magazine mensuel dont le titre reprend les initiales « Information – Documents – Enquêtes – Actualités »

 

 

4. Commission d’Entraide auprès des Détenus et de leurs Familles – BP 3909 – 75421 Paris Cedex 09

 

 

5. Service d’Entraide et de Liaison (www.selfrance.org)