Editorial du n°4 Oct.-Nov.-Déc. 2010

 

Justice des hommes et justice de Dieu

 

Par MARCEL REUTENAUER

 

 

« Je suis dans mon droit ! », « Je me ferai justice ! » Comme ces expressions voudraient jaillir immédiatement de mes lèvres lorsque quelqu’un contrecarre mes actes, mes envies, ou m’a causé une vexation quelconque ! Il est vrai que vivre ensemble, dans la société ou dans l’Église est source de nombreuses occasions de frictions, de désaccords, de blessures mutuelles, ou parfois même de réels préjudices.

 

Pour réguler l’ensemble de ces relations humaines problématiques, les sociétés ont dû établir des règles, définir les droits et les devoirs de chacun. Et c’est à partir de ce corpus de droits qui s’imposent à tous également que l’on peut rendre justice, analyser qui est lésé et qui est redevable, prononcer une sentence qui vise la réparation et le rétablissement du lien social.

 

Pourtant, sans nier son rôle vital, nous constatons que la justice des hommes a ses limites et ses imperfections. Pour le croyant en Dieu, désireux d’obéir à l’enseignement biblique, il y a – du moins dans le cadre des griefs courants – une autre voie qui est proposée : « Le Seigneur vous a pardonné : vous aussi, pardonnez-vous de la même manière. » (Col 3.13b) Et, plus radicalement encore : « Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère, car il est écrit : À moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donnelui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. » (Rm 12.19-20)

 

Nous espérons contribuer quelque peu – ce n’est qu’une amorce de la question – à vous aider à cerner les relations entre droit civil et droit biblique, entre justice des hommes et justice de Dieu.

 

En ce temps où les fêtes de Noël – bien que trop souvent dénaturées – sont d’actualité, nous vous livrons aussi un petit catalogue des possibilités pour présenter à nos contemporains celui qui est le seul juste, le Sauveur du monde.

 

Permettez-moi enfin, au nom de toute l’équipe de rédaction de vous présenter nos voeux de bénédiction par le Seigneur et de vous donner rendez-vous pour 2011. Nous serons honorés de vous compter parmi nos lecteurs si… vous renouvelez votre abonnement !

 

MARCEL REUTENAUER