Que se passera-t-il pendant l’éternité ?

 

 

Par HENRY BRYANT

 

 

 

 

Nous sommes un peu comme la larve d’une libellule qui nage dans un milieu aquatique. Elle ne peut pas concevoir ce que sera une vie tout autre, bien plus intéressante et glorieuse après sa mue.

 

 

 

 

Dans 2 Pierre 3.10-13, nous lisons que les cieux tels que nous les connaissons passeront avec fracaset la terre avec les oeuvres qu’elle renferme sera consumée, mais que nous attendons selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. De quelle nature seront-ils ? L’Apocalypse, chapitres 21 et 22, en parle, en donnant la vision que Jean a eue de l’avenir. Même si nous avons de la peine à envisager les détails, un fait reste central : la grande gloire et la félicité de l’éternité seront la présence de l’Éternel, notre Dieu, et de notre Seigneur Jésus-Christ. David s’est exclamé :  il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite (Ps 16.11) .

 

Même si nous ne savons que peu de choses concernant la nature de la vie éternelle, plusieurs passages parlent de ses qualités. Jean nous promet que si Dieu n’a pas révélé ce que nous serons, nous savons que nous serons semblables à Christ. Dans son corps ressuscité, il est appelé les prémices de ceux qui passeront l’éternité avec lui (voir 1 Jn 3.2 et 1 Co 15.20). Paul affirmait : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur (Ph 1.23). Déjà, quand nous contemplons la beauté et la majesté du monde dans lequel nous vivons, bien dégradé par les conséquences de l’injustice, nous sommes émerveillés. Comment imaginer la gloire de ce que le Seigneur prépare pour ceux qui l’aiment ?

 

Se pourrait-il que nous nous ennuyions à la longue ? Certainement pas ! Que ferons-nous ? Il y a peut-être une réponse à trouver dans la charte originelle donnée à l’homme par Dieu : dominer et régner sur sa création. La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses ; la gloire des rois, c’est de sonder les choses. (Pr 25.2) J’aime penser que pendant toute l’éternité les hommes iront de découverte en découverte de notre Dieu, de ses qualités et de ses oeuvres, n’arrivant jamais au bout, car notre Dieu est infiniment grand. Nous sommes invités alors à vivre aujourd’hui en fonction de ce qui est invisible mais éternel, avec une espérance vivante, en vue d’un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir, réservé dans les cieux (1 P 1.3- 5). Ne gaspillons pas notre énergie, notre temps, pour ce qui va un jour disparaître dans le feu.

 

H.B.