« Au secours Thalassa ! »

 mangrove

par Annick WAECHTER

 

 

 

Pour adapter notre mode d’utilisation de la télévision, nos choix cinématographiques, etc., il s’agit de revenir d’abord à la pensée biblique qui nous guidera. Osons passer nos choix au tamis divin…

 

 

Le fond

 

Je n’ai pas pour intention de faire un procès sans appel à la télévision. Il existe des émissions et des fictions, rares, qui sont belles, instructives, et souvent tardives. Mais nous ne parlons pas de cela, n’est-ce pas ?

 

Nous parlons du « reste », qui gangrène malheureusement la majorité des programmes télévisuels actuels. Nous parlons des scènes obscènes et pornographiques qui apparaissent dans presque tous les films, nous parlons d’une morale qui va à l’encontre de celle que nous enseigne Jésus-Christ, nous parlons des visages démoniaques et des pratiques occultes banalisés. Nous parlons de la télé telle qu’elle est vraiment la plupart du temps, pas telle que nous aimerions qu’elle soit.

 

Nous parlons de ce que la Bible appelle le péché, et que nous qualifions d’artistique, fantastique, intéressant, pas grave, inoffensif… : qui se trompe ?

 

 

Sainteté et péché

 

bible1La Bible nous exhorte à vivre dans la sainteté, dans la pureté, à l’image de Jésus lui-même. Non pour nous imposer des règles qui nous entravent, mais pour nous garder libres et hors de l’esclavage du péché. Alphonse Maillot, dans son commentaire du Décalogue, insiste sur cet aspect en rappelant que le Dieu des dix commandements se présente ainsi : Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir d’Egypte, du pays où tu étais esclave. Il s’agit donc du Dieu libérateur, et c’est comme tel qu’il nous donne les dix commandements, en vue de notre liberté.

 

Si tout nous est permis, comme nous le lisons dans l’épître aux Corinthiens (6.12 et 10.23), cela ne peut comprendre le péché : Quant à l’immoralité et aux pratiques dégradantes sous toutes leurs formes, et à la soif de posséder, qu’il n’en soit pas même question entre vous : ce ne sont pas des sujets de conversation pour ceux qui appartiennent à Dieu, pas plus que les propos grossiers ou stupides, et les plaisanteries équivoques. C’est inconvenant ! Exprimez plutôt votre reconnaissance envers Dieu. 1

 

 

Sans compromis

 

Pour ce qui est des enfants, l’influence de la télévision à haute dose est clairement dénoncée par les rapports gouvernementaux cités dans ce journal. C’est un point de vue humain, simplement, sans jugement moral.

 

Mais nous sommes chrétiens, enfants de Dieu, et notre réflexion doit aller plus loin : pour le bien des petits et des grands. Il semble évident que Jésus ne souhaite pas nous voir prendre plaisir à regarder des coucheries à la télé ou au ciné. Comme des enfants de la lumière, efforcez-vous de discerner ce qui plaît au Seigneur. Ne participez pas aux pratiques stériles que favorisent les ténèbres, mais démasquez-les plutôt Car tout ce que ces gens-là font en cachette est si honteux qu’on n’ose même pas en parler. 2

 

Alors se détendre devant un bon film, oui ! Regarder les émissions avec les enfants, oui ! Mais n’en restons pas à la forme, qui peut être bonne, et jugeons du fond d’après les Ecritures.

 

 

Alors…

 

Je ne lutte pas contre la télévision ; je lutte contre le mensonge si répandu qu’il est normal de tout regarder à la télé ou au cinéma, que la Bible n’y met pas d’objection.

 

Je ne me révolte pas contre Thalassa et ce qui lui ressemble ; je me révolte contre les principes immoraux transmis par un écran.

 

Je m’insurge contre l’apologie de la télévision dans son ensemble, et par le manque de réaction à son égard.

 

 

Alors WWJD : What Would Jésus Do ? Que ferait Jésus ?

 

A.W.


 NOTES

 

1. Ep 5.34

 

2. Ep 5.10-11