Editorial du n°1 Janvier-Février 2002

 

« Les jeunes sont l’avenir de l’Eglise ! »

 

Par  Annick Waechter

 

Et chacun d’interpréter cette phrase lourde de sens à sa manière. Mais en tout cas, elle définit un groupe à part : les jeunes. Et ces derniers, même s’ils ont des responsabilités dans l’Eglise, restent des « jeunes » sans se confondre avec le reste de la communauté.

 

 Pourtant l’Eglise est un corps, et les jeunes en font partie dès que leur cœur appartient à notre Seigneur. Osons leur confier des tâches, sans attendre qu’ils soient hyper-extra-qualifiés pour cela ; formons-les ; soyons les modèles de consécration et d’engagement dont ils ont besoin pour construire leur personnalité ; prenons du temps avec l’un d’eux, simplement, dans l’amitié ; en souvenir peut-être d’une personne qui, il y a quelques années, a pris du temps pour le jeune que nous étions.

 

Et dans le culte, dans l’Eglise, si nous leur laissions une place ? Si nous pensons que les jeunes sont de possibles futurs évangélistes, pasteurs, anciens, diacres… ne les cantonnons pas à choisir les chants dans le moment de louange où seulement ils peuvent intervenir !

 

Le Petit Robert définit l’âge adulte comme la période qui s’étend entre l’adolescence et le commencement de la vieillesse ; cette définition a le mérite de rassembler, d’unir les jeunes aux plus âgés.

 

Parce qu’à 16,18 ou 20 ans on décide déjà largement quelles seront les priorités de sa vie, faisons en sorte qu’ils reconnaissent très tôt qu’ils peuvent exprimer leur foi et leurs dons au sein de l’Eglise locale.

 

Pour que les jeunes voient qu’ils ont un avenir dans l’Eglise. Après, parfois, c’est trop tard. Dommage.

 

Annick Waechter