Editorial du n°6  Novembre-Décembre 1992 

 

Une fin d’année ? Une nouvelle année !

 

Par François-Jean MARTIN

 

Nous voici donc, une fois de plus, au bout d’une année. C’est un moment de bilan, fait de joies et de tristesses. Tristesses, car nombreux sont les manquements, les fautes et les erreurs, ce que nous avons fait et ce que nous n’avons pas fait, ou manqué. Et devant cette réalité, nous désirons nous réfugier dans le cri de Paul aux Romains (7.25) : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !… »

 

Dans le tiraillement entre nos réalités et la sanctification nécessaire, nous ne vivons au fond, que de la grâce de Dieu en Jésus-Christ, qui pardonne l’homme qui confesse son péché et se repent.

 

Joies, car justement cette grâce vivante, présente et agissante n’a jamais fait défaut. Joies, car le Seigneur a fait plus que pardonner,

 

II nous a soutenus, II est resté présent même quand nous ne le réalisons pas (P.S. 23.4 ; Jr 23.23), II nous a aussi souvent bénis, en nous accordant ou gardant la vie, celle des nôtres, le travail, un toit, notre nourriture et même pour un grand nombre d’entre nous, beaucoup plus que l’essentiel, le superflu. Nous aussi, comité de rédaction de Servir, nous voulons le reconnaître à l’oeuvre parmi nous, et faire monter vers lui notre louange, car il nous a menés à bon port. Il nous a accordé une année de plus à son service auprès de vous tous. Il nous a pardonné nos imperfections et a mis en nous le désir de progresser en vivant de sa grâce. Il nous a bénis et nous lui demandons d’avoir été en bénédiction auprès de nos assemblées et au-delà.

 

Un temps de bilan : un temps de reconnaissance, un temps de repentance, un temps de louange, mais aussi un temps de décision. L’année qui s’ouvre est l’année de l’Europe ; puissions-nous à l’image du contenu de ce numéro, en faire un temps de la Parole de Dieu pour l’Europe. Il fut un temps, lors de la Réforme, où cette Parole bouleversa notre vieux continent. Nous voulons prier et œuvrer pour qu’un tel moment puisse se vivre de nouveau, afin que nos concitoyens le servent, en L’attendant.

 

François-Jean MARTIN