Servir Dieu ou rendre un culte

 Homme en prière

par Françoise Lombet

 

Réflexions et exhortations tirées des ouvrages d’Alfred KUEN : « Le culte dans la Bible et dans l’histoire » et « Renouveler le culte » aux Editions Emmaüs.

 

 

Le mot culte signifie : adorer, servir Dieu. Dieu n’est pas là pour être utilisé par son peuple mais pour être adoré par lui – pour lui-même. Le «service divin», ce n’est pas Dieu qui se met au service de l’homme, mais l’homme qui veut servir, honorer, glorifier Dieu.

 

Quand l’Israélite allait au tabernacle ou au Temple c’était pour honorer Dieu, se prosterner devant lui, pour lui apporter un sacrifice.

 


 

La clé du culte s’appelle « pour Dieu ».

 

Nous n’allons pas au culte pour chercher quelque chose mais pour apporter à Dieu l’hommage qui lui est dû.

 

« Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » Hébreux 13 : 15.

 

disciplesDans l’Eglise ancienne, la «première partie» du culte s’appelait : « le Service de la parole ». Il comprenait trois étapes :

 

La première : nous entrons dans la présence de Dieu. Lorsque nous allons au culte, nous y allons pour rencontrer le Seigneur.

 

La deuxième : la repentance et le pardon. La confession des péchés, disait Calvin, est «une clé pour ouvrir la porte à prier». La confession de la foi : la foi s’approprie les paroles de grâce et le pardon que Dieu nous accorde.

 

La troisième : la parole de Dieu et l’édification. La lecture de la Bible au culte nous impose le devoir d’écouter Dieu lui-même. Dans l’Eglise ancienne, la partie du culte encadrant le repas du Seigneur était intitulée : « le Service de la Chambre haute ».

 

La quatrième étape du culte : la louange et l’adoration par des cantiques et des prières. Notre culte est là, en premier lieu, pour Dieu. Cela signifie que la louange et l’adoration ont priorité sur la prédication : que l’on passe plus de temps pour parler à Dieu que pour parler de lui – ou de nous.

 

La cinquième étape : le repas du Seigneur constitue le centre du culte, le point culminant du moment de louange et d’adoration.

 

La sixième étape : la communion fraternelle trouve dans le culte l’occasion de se manifester et de s’exercer par l’offrande, – « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. » Hébreux 13 :16 – par le partage de sujets de reconnaissance et d’intercession, les témoignages des présents et les nouvelles des absents ainsi que par les prières d’intercession.

 

« Soyons donc reconnaissants en servant Dieu, ou : en lui rendant un culte qui lui soit agréable, avec soumission et respect. » Hébreux 12 :28 Le culte est une expression de reconnaissance. L’action de grâce pour les bienfaits spirituels devra donc y occuper une place de choix. Le culte agréable à Dieu doit lui être offert dans un esprit de piété, c’est-à-dire d’attachement à Dieu, et de crainte, c’est-à-dire de respect, de révérence devant le Tout-Puissant.

 

 

«A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance aux siècles des siècles ! Amen !» Apocalypse 1 : 5-6

 

F.L.