Histoire des C.A.E.F.

 

Histoire des C.A.E.F. (11ème volet)

 reunion-cnef

par Charles Rick

 

NORMANDIE

 

 

Corny (27)

 

Le Dr Pierre Bernard (de Dunkerque) avait eu à coeur d’ouvrir un lieu de formation biblique pour les jeunes chrétiens de la région parisienne. Dans ce but, en 1962, il met à disposition une grande maison qu’il possédait à Corny, dans l’Eure.

 

Colin Porteous et son épouse quittent alors Paris pour s’y installer, et l’année suivante, ils sont rejoints par Jean-Pierre Martinez et son épouse. L’Oasis (tel est le nom de cette maison) accueille de nombreux jeunes dans les années qui suivent, pour des week-ends, des camps et diverses activités.

 

Après le départ des Porteous et des Martinez (en 1968), l’Oasis fonctionne encore sept ans comme centre de vacances évangélique, puis elle accueille des personnes convalescentes, et devient enfin le Foyer Familial de l’Oasis qui abrite parfois plus de 50 enfants.

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Le Havre (76)

 

Avant la seconde guerre, M. Reece avait commencé un travail d’évangélisation au Havre et dans la région environnante, et avait ouvert une salle de réunion. En 1959, dans le quartier de Graville, un garage aménagé sert de salle pour un certain temps. Par les stands bibliques, M. Reece parvient à placer des dizaines de Bibles et de Nouveaux Testaments.

 

Dès 1966, Colin Porteous poursuit l’effort d’évangélisation entrepris au Havre où il s’installe en 1968. Cette année-là, une équipe d’Opération Mobilisation fait du colportage et des visites, et vend plus de 500 livres et calendriers évangéliques : un groupe de croyants se réunit alors chez les Porteous, mais en 1970, le nombre des participants grandissant, il est nécessaire de chercher une salle permanente : l’église s’installe rue du Maréchal Galliéni où elle inaugure aussi une librairie évangélique qui se développe si bien qu’il faut de l’aide.

 

C’est Alain et Anne Kitt qui, après quelques années passées à Toulouse, viennent pour assurer à plein temps le service de la librairie et travailler au développement de l’église qui est constituée en association cultuelle en 1988. Les locaux de la rue Galliéni deviennent à leur tour trop étroits pour la librairie et l’église qui grandit. Dès 1990, cette dernière se réunit donc provisoirement dans un Centre Oecuménique jusqu’à ce qu’en 1993, une nouvelle salle réservée au culte soit acquise rue de Verdun.

 

En 1992, les Porteous commencent une nouvelle étape de leur ministère à Clermont-Ferrand.

 

 

Caen (14)

 

M. Hamel était pompier à Caen. A la suite du témoignage qu’il rend dans la région depuis quelques années, plusieurs personnes se convertissent, un groupe se constitue et se réunit chez lui. M. William Taylor, qui est alors âgé de plus de 80 ans, vient encourager la jeune église. C’est au cours d’un culte qu’il décède en 19651.

 

Certains s’émeuvent de ce qu’un groupe religieux se réunisse dans un local appartenant aux pompiers de la ville ! M. et Mme Hamel font alors construire (en 1967) une salle de réunion sur leur propriété à Hérouville-Saint-Clair, un quartier au Nord-Est de Caen. Paul Steciuk, ayant épousé Françoise Hamel, s’installe sur place et continue le travail d’évangélisation et d’édification de l’église.

 

Il est rejoint en 1977 par Graham et Alison Black qui évangélisent le centre de Caen. Ces derniers écrivent en 1977 que le groupe de croyants est devenu suffisamment nombreux pour nécessiter l’acquisition d’un local en ville même. Classes bibliques pour jeunes convertis, réunions de dames, clubs d’enfants, évangélisation sur les plages en été, telles sont quelques-unes des activités en cours cette année-là2. Mais deux ans plus tard, après le départ des Graham qui rejoignent l’équipe marseillaise de G.L.O., le local en centre ville ne peut être maintenu et tous les croyants de Caen se réunissent à l‘Assemblée Evangélique de Lébisey à Hérouville.

 

Un petit groupe de chrétiens s’était aussi constitué à Aunay-sur-Odon (14) en 1962 pour y célébrer le culte. Parmi eux, M. et Mme Warin, ainsi que Mademoiselle Ruth Girardet et Mademoiselle Murdoch de retour d’Algérie où elles étaient missionnaires3. Un travail parmi les enfants s’y développa par le ministère de ces deux soeurs.

 

 

Saint-Lô (50)

 

En 1985, la mission Liebenzeller4 envisage d’envoyer des missionnaires en France. La Basse Normandie est choisie, car le témoignage évangélique y est très rare. Elle prend contact avec les C.A.E.F. et son ministère en Normandie se développe dans le cadre de nos églises.

 

Plusieurs camps d’évangélisation sont organisés dans la région du Mont Saint-Michel. Une maison est achetée à Saint-Lô et les premiers missionnaires s’y installent en 1989. L’Eglise devient association cultuelle en 1990. La mission acquiert aussi une propriété à Saint-Aubin-du-Perron, près de Coutances, pour des camps et des rencontres d’église.

 

La famille Norbert Laffin s’installe à Coutances (50) en 1990, les Hengerer à Avranches (50) en 1991. Puis (en 1994) le travail commence à Alençon et à Mortagne-au-Perche (6l) avec Peter Rapp, et en 1995 à Carentan (50) avec M. et Mme Uwe Vogel. En 1996, la famille Jean-Luc Lefaivre prend le relais à Saint-Lô.

 

 

 

LE NORD

 

En 1952, Pierre Wheeler, après une année d’étude de français au Havre et à Paris, et une campagne sous la Tente Lyonnaise, se dirige vers le Nord et s’installe à Saint-Omer.

 

Pourquoi là ? Parce qu’une équipe de jeunes Anglais préoccupés par l’évangélisation de la France toute proche, sous la conduite de Cecil Moody et Harold Riisnaes (membres d’assemblées britanniques), y avait débarqué pour y monter une tente d’évangélisation.

 

Ainsi, pendant plusieurs années, des équipes, organisées par la mission des French Villages Workers évangélisent sous une tente. L’équipe se déplace à moto : la Norton, et son side-car équipé d’une grosse caisse pour les passagers (que certains comparent à un cercueil…), ne passent pas inaperçus dans les villages ! En ce temps-là, les gendarmes sont tolérants, ils se contentent de secouer la tête en murmurant : « II faut bien être anglais pour inventer ça5… »

 

Pierre Wheeler s’efforce de suivre les contacts ainsi établis. De Saint-Omer, puis de Hazebrouck, il témoigne dans de nombreuses localités de cette région : Bailleul, Armentières, Merville, Aire-sur-la Lys, Saint-Omer, Isbergues, etc. Il est épaulé par de jeunes assistants anglais, venus dans le cadre de leurs études universitaires, mais avec l’objectif d’être des témoins de Jésus-Christ. Ils organisent des débats et des études bibliques dans des salles de café ou des maisons privées. A Hazebrouck, quelques personnes suivent régulièrement les réunions tenues dans un garage aménagé, puis dans un ancien bureau de banque racheté par des croyants.

 

 

Petite-Synthe (59) (agglomération de Dunkerque)

 

Peu après la guerre, en novembre 1946, une « équipe apostolique » de la Cimade s’installe dans cette ville presque entièrement détruite. Elle est dirigée par Pierre et Simone Bernard, d’origine parisienne, tous deux médecins. Leur but est de développer un travail d’aide humanitaire et d’annoncer l’Evangile.

 

En 1954, ils ouvrent L‘Arc-en-Ciel, maison d’accueil pour hommes en difficulté sociale (alcooliques, sans domicile fixe) qui abrite 40 pensionnaires dès 1962 (Au cours des 6 premières années, plus de mille hommes ont séjourné pour un temps plus ou moins long à L’Arc-en-Ciel. Plusieurs s’y sont convertis à Jésus-Christ et nombreux sont ceux qui y ont entendu l’Evangile). Jusqu’à aujourd’hui le personnel de L’Arc-en-Ciel est constitué exclusivement de chrétiens, et l’institution a un rayonnement dans toute l’agglomération.

 

A partir de 1956, l’église célèbre chaque dimanche un culte avec cène. Un témoignage évangélique systématique est rendu dans la ville et la région, pour lequel le Dr Bernard reçoit notamment l’aide de Pierre et Jeanne Wheeler de 1958 à 1965 (principale tâche : formation de l’assemblée et évangélisation), puis de Jacques et Peggy Roberts (de 1961 à 1966 ; une de leurs responsabilités est le foyer d’accueil pour enfants sans famille ouvert à côté de l’Arc-en-Ciel6).

 

Fin 1963, Gérard Peilhon y débute son ministère parmi la jeunesse, ministère qu’il poursuit pendant 5 ans à Petite-Synthe. Avec Jean-Louis Caparros, il lance en 1964 la revue Jeunesse Libérée destinée aux adolescents et aux jeunes7.

 

En 1971, bien que n’ayant plus de serviteur à plein temps, l’assemblée décide d’acheter un terrain à proximité afin d’y aménager un local. Les chrétiens sur place financent et exécutent avec persévérance l’essentiel des travaux, de sorte qu’en 1978, ils ont la joie d’inaugurer leur salle et plusieurs dépendances formant un ensemble très fonctionnel.

 

 

Malo-les-Bains (59) (quartier Est de Dunkerque)

 

Un témoignage y avait été rendu depuis 1948 par un évangéliste, M. Engrand, et quelques croyants se réunissaient dans sa maison. Lors d’une mission sous la tente à Dunkerque, ils font plus ample connaissance avec le Dr Bernard. Dès lors l’équipe de Petite-Synthe les épaule. Depuis 1955, l’assemblée naissante se réunit dans la maison de Jean Doise. Colin et Suzanne Judkins prennent la responsabilité de l’église en 1984, après le déménagement de Bernard Doise qui avait fidèlement poursuivi l’oeuvre de son père8.

 

Une chapelle toute neuve peut être inaugurée en 1988 sur un terrain que l’assemblée a acquis quelques années auparavant rue de l’Hôtel-de-Ville. Là encore, presque toute la construction a été l’oeuvre des membres de la communauté !

 

Il faut aussi mentionner la présence de M. Arthur Charters (décédé en 1982), qui, après avoir travaillé en Algérie et quelque temps à Chambéry, arrive en 1961 dans le Nord (il s’installe à Coudekerque), où son ministère principal consiste à visiter les bateaux et distribuer des portions de la Bible aux équipages.

 

Le 1er mai 1962, des croyants du Nord et de Belgique se rassemblent pour une première convention régionale. Cette bonne tradition va se perpétuer !

 

 

Arras (62)

 

En 1965, Pierre Wheeler prépare une « Expo-Bible9 » qu’il montre en divers lieux du Nord et en particulier à Arras, où il se sent appelé à faire un travail de suite. Il s’y établit en 1966. Malgré plusieurs grands efforts d’évangélisation dans la ville et la région, ainsi qu’une distribution persévérante des Ecritures, P. Wheeler écrit en 1969 qu’ils ne sont encore que deux ou trois à se retrouver pour les réunions.

 

Mais au milieu des années 70, il peut annoncer que le sous-sol de leur maison ne suffit plus. En 1977, la famille Clifford vient les épauler à Arras. L’année suivante, l’église s’installe dans une salle plus grande que la mairie met gracieusement à sa disposition. Cinq ans plus tard, après une longue attente, elle achète un ancien café qu’elle transforme, rue de Cambray.

 

 

Lille (59)

 

En 1961, Brian et Hélène Tatford s’y installent pour poursuivre un travail parmi la jeunesse défavorisée du quartier de Fives. Leur témoignage s’inscrit dans la foulée de celui des Semailles10. Avant son mariage, Hélène avait travaillé près de deux ans avec cette mission à Lille. Le curé de Saint-Maurice, qui s’était converti à la foi évangélique, priait pour qu’une église évangélique s’installe dans cette agglomération ! C’est à Fiers que l’assemblée de Lille débute.

 

L’année suivante, un immeuble est acheté à Lille même, par l’association « Les Semailles », rue Saint-Gabriel11. L’assemblée s’y installe (premier culte et premiers baptêmes en mai 1962). L’ambiance y est chaude parfois, avec les visites intempestives de loubards du quartier, les chapardages et les chahuts… Mais l’Evangile aussi y fait son chemin.

 

Catherine O’Connor (d’Irlande) puis Ruth Girardet (de Suisse via l’Algérie) sont de précieuses collaboratrices, arrivées respectivement en 1962 et 1965. Leur action parmi les jeunes crée de nombreux contacts (à Annapes en particulier). Le groupe naissant bénéficie aussi de l’aide des assemblées belges toutes proches.

 

Brian Tatford fonde l’association de jeunesse L’Eau Vive qui organise de nombreux camps d’évangélisation dans la région et plus loin : Houlgate (Calvados), La Bessonnaz (Suisse), Pays de Galles, etc.

 

En 1969, Brian et Hélène Tatford partent dans la région d’Aix-en-Provence. Théo Perz prend la direction de L‘Eau Vive tandis que Michel et Madeleine Rochat, venus de Suisse, assurent le ministère pastoral dans l’assemblée avec d’autres responsables.

 

Dix ans plus tard (en 1979), Philippe et Marisa Butel leur succèdent jusqu’en 1991 où ils répondent à un appel de Villefontaine, dans la banlieue lyonnaise.

 

Théo et Rosé Perz, à côté de leur travail d’enseignement au lycée, prennent le relais à l’église, assistés de Catherine O’Connor.

 

 

Villeneuve d’Ascq (59)

 

Dès 1974, des études bibliques se tiennent dans des foyers à Villeneuve d’Ascq, cité universitaire nouvelle. L’église de Lille forme le projet d’y créer une nouvelle église. Avec son appui, les Rochat s’y installent en 1975 et réunissent quelques chrétiens chez eux. En novembre 1976, un premier culte rassemble une dizaine de personnes dans un local associatif.

 

Bon nombre d’étudiants rallient l’église naissante de sorte qu’en 1981, il devient urgent de trouver une salle plus grande. Un vaste espace est acheté dans le centre commercial du Triolo, tout proche de l’université, et les travaux commencent sous la responsabilité d’Henri Metz. L’inauguration a lieu le 6 novembre 1982.

 

Par la grâce de Dieu, l’église double le nombre de ses membres plusieurs années de suite, et en 1992, les 200 sièges régulièrement occupés amènent l’église à un essaimage dans un autre quartier de la ville.

 

Au cours de ces années, la pastorale Nord-Pas-de-Calais est fondée et rassemble les responsables des diverses églises de la région.

 

M. Ladislas Lesiewicz, qui avait participé à la création de l’assemblée de Liège en Belgique, commence, pendant la guerre déjà, un travail d’évangélisation à Liévin (62) (région minière du Pas-de-Calais).

 

A la fin des années cinquante, le frère Krajewski monte régulièrement depuis Paris (Assemblée des Gobelins) pour encourager le petit groupe. A l’époque, les réunions se déroulent en polonais, et plusieurs personnes sont amenées à Christ. Après le départ de M. Lesiewicz vers 1961, la petite assemblée continue fidèlement de se réunir jusqu’en 197512.

 

John et Béryl Van den Hogen arrivent dans la région en 1967 et commencent un travail à Tourcoing (59) où une petite assemblée se réunit pendant une vingtaine d’années.

 

D’autres groupes naissent dans des localités proches de Lille et se développent jusqu’à aujourd’hui :

 

  • à Condé-sur-l’Escaut (59) : depuis 1963, Constantino Soccio, en sortant de l’usine, visite des familles immigrées. Petit à petit, il tient, en italien, des réunions de plus en plus régulières. En 1967, il rachète un ancien café qu’il transforme, et dès 1987, les cultes se font en français. En 1994, l’église acquiert un vaste local rue Gras-Boeuf ;

 

  • à Wattignies (59) : cinq couples missionnaires s’y établissent et créent le Centre Evangélique Protestant en 1981. L’église se développe sous l’impulsion de Guy Neddo, Richard Schuler puis Howard Moore (en 1982) ;

 

  • à Wavrin (59) : des études bibliques y avaient commencé en 1987, avec l’appui de l’église de Lille, chez Jean-Luc Billaut, un ancien de l’Eau-Vive. L’assemblée Source de vie y inaugure ses locaux en 1992 ;

 

  • dans la région de Berck-Plage (62), un groupe de chrétiens crée en 1995 « l’Eglise Evangélique de la Côte d’Opale ».

 

J.-P. B.


 

NOTES

 

 

1. Lire le récit de Françoise Steciuk à son sujet dans Servir de Janvier -février 1996, p.15.

 

2. Servir, août-septembre 1977, p.228

 

3. Servir, février 1963, p. 1738.

 

4. La mission de Liebenzell (du nom de la petite ville de la Forêt-Noire où se trouvent les bureaux de la mission en Allemagne) est la branche allemande, créée il y a près de 100 ans, de la mission fondée par Hudson Taylor, l’ancienne Mission à l’Intérieur de la Chine, actuellement l’O.M.F. (Overseas Mission Fellowship}. La mission de Liebenzell a aussi une représentation en Suisse alémanique ; en France, Alfred Chop en est le représentant et le responsable dans notre pays.

 

5. Sous la direction d’Ira Craddock, la mission des French Villages Workers organisait des camps d’évangélisation dans le Nord de la France. Parmi les campeurs, plusieurs sont devenus des serviteurs de Dieu en France : Jacques Robert (décédé en 1985), Colin et Rhoda Porteous. Leslie Cline, David Pavey, Edwin Risnes, sans oublier Jeanne que Pierre Wheeler prit comme épouse !

 

6. Divers détails dans Servir de mars 1961, d’avril 1962 et mars 1963. Les Roberts travaillèrent d’abord à Mazamet (Tarn) dès 1955, puis à Dunkerque de 196l à 1967, et enfin dans la banlieue de Lille où ils continuèrent leur ministère. M. Roberts fut repris auprès du Seigneur en 1985.

 

7. En 1969, Gérard Peilhon et son épouse quittent Dunkerque pour s’établir à Villefontaine dans la banlieue de Lyon, où ils deviennent agents de la Ligue pour la Lecture de la Bible (Servir, octobre 1969, p.2614).

 

8. Bernard Doise sera à l’origine d’une autre église à Charleville.

 

9. L’Expo-Bible voyagera beaucoup à travers la France et se multipliera !

 

10. Les Semailles (de la Fondation « Le Grand de Blé ») sont une oeuvre d’évangélisation qui organise de nombreux camps d’enfants, en particulier dans les maisons de Jura-Rosaly à Balaigues, en Suisse.

 

11. Notice historique de B. Tatford (avril 1996). L’immeuble fut ensuite racheté par l’association cultuelle de l’église, lorsqu’elle put être créée.

 

12. Servir, octobre 1979, p.504.