Editorial du n°4 Juillet-Août 1995

 

« Connaître »

 

 Par Jean-Pierre BORY

 

 

DEPUIS LES ORIGINES DE L’HUMANITÉ, L’HOMME A VOULU CONNAÎTRE, connaître plus, connaître d’avance. En temps de guerre, être au courant des plans de l’ennemi a toujours donné un sérieux avantage et peut-être la victoire. Ce n’est pas pour rien que les agences de renseignements sont l’objet de beaucoup de sollicitude de la part des gouvernements. Et ceux qui jouent en bourse ne sont-ils pas à l’affût du moindre renseignement sur les bilans et les projets des entreprises : être informé une heure avant les autres peut valoir des millions.

Connaître le Seigneur vaut bien mieux encore. Pour Paul, cela passait avant toutes les richesses et les honneurs de la terre : il aurait tout donné pour cela (Ph 3.8). Discerner la pensée de Christ fut un objectif vital pour l’apôtre tout au long de sa vie : c’était l’objet de ses prières quotidiennes (Ep 1.16-17) ; il priait pour que cette capacité d’intelligence, ce discernement, permettent aux chrétiens de Philippes de reconnaître ce qui était important (Ph 1.9) et il faisait tout pour que ses disciples sachent à leur tour comment se conduire dans l’Eglise (1 Tm 3.15).

 

Et aujourd’hui, qu’en est-il pour nous ? L’épître de Paul aux Galates nous rappelle que, libérés de la loi, nous avons à nous laisser conduire par le Saint-Esprit, à le laisser diriger notre vie : mais comment comprendre avec certitude sa pensée ? Comment connaître la volonté de Dieu dans la vie quotidienne ?

 

C’est cette question à laquelle le Dr Benoît Diébold nous invite à réfléchir en observant la vie de quelques hommes de la Bible. C’est en creusant dans l’épître aux Galates, cet « évangile de la liberté », que nous trouverons peut-être aussi une réponse. Et vous verrez comment Dieu se révèle et conduit, encore aujourd’hui dans toutes les choses de la vie, des hommes et des femmes, qu’ils soient professeur, clochard, mère de famille, prisonnier…

 

Moi j’aime ceux qui m’aiment (dit la Sagesse)

 

Et ceux qui me cherchent ne manquent pas de me trouver.

 

Ceux qui s’attachent à l’Eternel comprennent tout.

 

(Proverbes 8.17 et 28.5)

 

J.-P. BORY