interview

 

Le CNEF – Mieux faire connaissance  avec

 

le pôle Fédération Protestante

 

 

Jean-Marc Potenti

 

 

 

 

dialogue-2Servir : Vous êtes l’un des 3 représentants du pôle « Églises de la FPF » du CNEF. Comment décririez-vous le pôle FPF du CNEF ?

 

Le pôle FPF du CNEF est composé à ce jour des Unions ou Fédérations d’Églises suivantes (par ordre alphabétique) : Communion des Églises de l ’Espace francophone (CEEF) , Communion des Églises protestantes évangéliques (CéPéE), Église apostolique (EA), Fédération des Églises évangéliques baptistes de France (FEEBF), Union des Églises évangéliques arméniennes de France (UEEAF), Union des Églises pentecôtisantes indépendantes (UNEPI). Certaines de ces fédérations sont membres de la FPF, d’autres sont en probation. Nous nous connaissons pour la plupart depuis plusieurs années puisque nous nous retrouvons au sein de la coordination évangélique de la FPF.

 

En tant que membres de la FPF, nous avons fait le choix d’adhérer au CNEF pour affirmer notre enracinement à la fois dans l’héritage de la Réforme et dans la culture évangélique.

 

 

C’est un choix positif, sans calcul, fondé entre autres sur la volonté de ne pas opposer deux réalités que nous considérons comme complémentaires. Nous sommes aussi « confortables » dans ces deux mondes.

 

Nous n’ignorons pas les questions que soulève notre statut de part et d’autre. Toutefois, nous demandons la liberté de vivre notre choix – que nous vivons parfois comme un défi –, et cela dans le respect mutuel.

 

Je crois pouvoir dire qu’ainsi, nous souhaitons en toute humilité fortifier l’unité du Protestantisme dans sa diversité.

 


dialogue-2Servir : Le 15 juin est une grande date pour le mouvement évangélique français. Quels sont les domaines, selon vous, où les évangéliques français devront être tout particulièrement vigilants dans les mois et années à venir ?

 

Je crois qu’une fois passé l’enthousiasme de l’événement, la priorité doit être au travail de terrain. J’entends par là au moins deux directions : un réel approfondissement de l’identité du protestantisme évangélique français et un effort particulier de relations au niveau local. Il ne faudrait pas que la création d’un organisme tel que le CNEF voile la réalité de la diversité qui nous caractérise, diversité qui a été à l’origine de l’éparpillement que nous avons voulu combattre en nous rassemblant. Auquel cas, la montagne aurait accouché d’une souris…

 

Mais je suis confiant dans la volonté de tous d’aller aussi loin que possible dans la réalisation des objectifs que nous nous sommes donnés.

 

En terminant, j’ajouterai qu’il faudra aussi veiller à ce que notre rassemblement ne soit pas synonyme d’enfermement, notamment en ignorant l’ensemble du Protestantisme. En tant que membres de la FPF, nous serons évidemment très attentifs sur ce point.