Editorial du n°1 Janvier-Février 1996
50ième ANNIVERSAIRE
Janvier 1946 ! Premier numéro de SERVIR
Par Francis BAILET
Janvier 1946
Le premier numéro de Servir en L’attendant paraissait sous la forme d’une simple lettre circulaire. Durant près de cinquante années, notre revue a poursuivi son ministère pour transmettre l’enseignement des apôtres et des prophètes, pour renouveler la communion entre les croyants de nos différentes assemblées, pour les exhorter à persévérer dans la prière et dans le souvenir du Seigneur Jésus.
Histoire des C.A.E.F.
Histoire des CAEF (1)
Les Frères : Coup d’œil sur leur histoire
Nos assemblées ne sont seules églises qui, dans l’histoire, ont désiré se constituer et vivre selon renseignement néotestamentaire ! Etre fidèle à l’esprit de la première église est un combat perpétuel contre toutes sortes de forces qui tendent à détourner les chrétiens de la simplicité évangélique, d’une stricte obéissance à l’Ecriture.
Définir le « modèle néotestamentaire » de l’église, l’église idéale, n’est pas chose aisée ! Ce qui s’est passé dans les premières semaines qui ont suivi la Pentecôte ne peut pas s’appliquer à une communauté dont la croissance et le fonctionnement doivent s’étendre sur des générations ; et les épîtres des apôtres ne décrivent pas une Eglise dotée de structures aux contours précis en vue de l’établissement d’une communauté type. Le Nouveau Testament ne nous annonce pas une nouvelle loi, mais une nouvelle alliance, celle de l’Esprit de liberté.
Toutefois cela n’autorise nullement l’anarchie, l’individualisme, le libre choix de fonctionnement et de discipline, à la manière de ce qui se produisait du temps des Juges, où chacun agissait selon ce qui lui semblait bon et juste. Des principes nous sont donnés, et nous sommes appelés à discerner l’esprit des enseignements scripturaires.
Tout au long de l’histoire, des points secondaires comme l’organisation, la direction, les cérémonies dans l’église, ont été compris et développés différemment par des hommes de Dieu à la personnalité et aux sensibilités diverses, mais dont la fidélité et la sincérité ne peuvent être mises en doute. Et à qui nous devons beaucoup, même si nous n’en sommes pas toujours conscients. C’est à leur suite, dans cette lignée de fidèles, que nous voulons résolument marcher.

