Prions avec les Psaumes
(1°partie)
par Francis BAILET
(1°partie)
Les Psaumes sont les prières des croyants de tous les temps. Leurs paroles expriment leurs joies de connaître Dieu et ses œuvres parfaites, leur attente aussi, leurs doutes quelquefois, leurs espoirs toujours. Ce sont des prières qui naissent de la vie de tous les jours, montent du cœur de ceux qui veulent vivre devant Dieu, avec Lui. Nous y trouvons la formulation de « toutes les douleurs, tristesses, perplexités, voire jusqu’aux émotions dont les esprits des hommes sont continuellement agités » (Calvin). Les Psaumes sont autant de « miroirs de nos révoltes et de nos fidélités, de nos agonies et de nos résurrections » (A. Chouraqui).
Les Psaumes sont bien sûr « Les louanges ». La louange en est la note dominante qui s’entend dès le début du Psaume, mais aussi, bien souvent tout à la fin, quand les cris, les gémissements, les soupirs et les craintes ont été exprimés librement devant Dieu.
Les Psaumes font corps avec la vie quotidienne. Ils sont pour ceux qui prennent le temps de se tenir devant Dieu dans le silence, la réflexion, la méditation, mais qui savent aussi le voir dans toutes leurs circonstances.
Ainsi les Psaumes sont louanges, consolation et enseignement très concret transmis au travers du vécu des croyants d’autrefois. Partout aussi, avec force, ils proclament l’espérance d’Israël et la nôtre car « le Messie est la pierre angulaire de l’enseignement des Psaumes qui éclaire le Psautier tout entier » (A. Chouraqui).
David, « le doux psalmiste d’Israël » (2 S 23.1) est l’auteur le plus connu. Près de la moitié des Psaumes sont de lui. Il ne faut cependant pas ignorer ceux de Moïse, de Salomon, des fils de Qoré, d’Héman, d’Etân, d’Asaph et des quarante-neuf autres psaumes dont les auteurs sont inconnus.
Editorial du n°5 Septembre-Octobre 1994
Le temps
Par Esther BUCKENHAM
Voilà longtemps que je souffre de cette maladie, mais avant l’arrivée du dernier numéro de Sélection du Reader’s Digest, je n’en connaissais même pas le nom ! Je suis d’autant plus reconnaissante de l’avoir appris, que je viens d’avoir une crise encore plus aiguë que d’habitude.