Paul, un exemple de sanctification 1
par le Dr Henri DARLING
Etant donné son humilité, n’est-il pas étonnant que l’apôtre Paul considère sa conduite et son caractère comme dignes d’être imités ? Dans la presque totalité de ses lettres, il présente Christ comme le seul exemple parfait d’une vie de sainteté, mais il parle aussi de lui-même, dans un sens intermédiaire et secondaire. Les exemples sont nombreux, et peuvent être résumés par deux textes :
Ephésiens 5.1 : « Devenez donc des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés, et marchez dans la charité à l’exemple de Christ… »
Hébreux 6.11-12 : « Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle… en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévé-rance, héritent des promesses ».
Comment Paul est-il arrivé à une telle vie de sanctification ? C’est lui-même, dans Philippiens 3.13-14, qui nous donne les cinq principes qui l’ont aidé : « Je ne pense pas avoir saisi, mais je fais une chose, oubliant ce qui est en arrière, et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour emporter le prix de la vocation céleste de Dieu, en Jésus-Christ. »
Lettre à l’Eglise de Smyrne
par Alfred KUEN
La ville
Le messager qui partait d’Ephèse trouvait, à une soixantaine de kilomètres au nord, la ville de Smyrne, « la gloire de l’Asie » comme elle aimait à s’appeler et, avec Ephèse, le port le plus important. Située au fond d’un golfe de 70 km de profondeur, et à l’embouchure de l’Hermus, elle jouissait d’une situation exceptionnelle. Son avant-port, à l’ouest de la rade, pouvait être aisément fermé en cas de guerre, mettant la ville à l’abri de toute intrusion indésirable.