Paul aux chrétiens de Colosses (1° partie)
et à ceux qui rêvent d’être des colosses
par Daniel Bresch
L’essentiel, le réel
La qualité de vie des chrétiens, la pertinence du témoignage de l’Eglise dépendent — est-il besoin de le rappeler ? — du centrage de leur foi, non seulement à sa naissance, certes, mais constamment, dans toute sa croissance. L’Evangile est un, tout est en Christ. Rechercher autrement un « extra », c’est substituer le secondaire à l’essentiel. C’est prendre les détours pour le droit chemin, c’est confondre les friandises avec la saine nourriture. Accommoder ainsi l’œuvre de Dieu en Christ, c’est la détruire et, par là, perdre notre identité même de chrétiens. « Là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur… Si ton œil est sain, ton corps tout entier sera dans la lumière », lançait Jésus. C’est aussi le cri de l’apôtre dans cette brève lettre.
Nos motivations à la pratique de la solidarité
par Abel Félix
Les groupes de réflexion qui se veulent efficaces pour la réalisation d’un projet, terminent leurs réunions par les réponses aux questions : Qui fait quoi ? Quand ? Comment ? etc. Ils veulent éviter le piège des parlotes stériles. Jésus lui-même nous rend attentifs à l’écart possible entre discours et action. Il nous invite à évaluer les porteurs de parole non d’après leurs propos mais d’après leur conduite. Ce ne sont pas la force, la beauté, le développement d’un arbre qui comptent, ce sont ses fruits. L’arbre sera jugé bon si les fruits sont comestibles et bienfaisants. Il sera jugé mauvais dans le cas contraire. (Mat. 7.20)