Moi, Bissi, serviteur de Jésus
Récit recueilli par Dany GOUNON
Je suis né sur le plus haut sommet de notre montagne, le Mont Morgue, autour des années 30. Je vous raconterai un jour l’histoire de ma naissance. Plusieurs sommets étaient encore habités en ce temps-là ; j’y ai passé toute ma jeunesse. Mon nom est Bissi.
Mon père était un homme doux et tranquille ; il était prêtre de la margaye1, les esprits que nous adorons. Dans un coin de la concession l’autel était soigneusement entretenu. A l’occasion des fêtes, d’une maladie ou d’un deuil, le père y sacrifiait une poule rousse et il collait, avec le sang, quelques plumes sur la pierre plate fichée en terre. Dans de petites calebasses, il plaçait aussi les prémices de la récolte pour rendre les esprits favorables. Nous, les enfants, nous regardions de loin. Ma mère était grande, maigre et sévère ; elle grondait toujours ; lorsqu’elle attrapait l’un de nous pour le punir, elle le frappait très fort avec une branche souple.
Quelques conseils pratiques pour
l’approche d’une personne mourante
par Soeur Annette Joseph1
C’est un sujet d’actualité puisque, tous, nous sommes confrontés au deuil dans nos familles et nos Eglises ; et tous, nous devrons mourir un jour.
Trop souvent, nous avons des réactions de fuite devant une personne mourante, nous ne savons quelle attitude prendre. Voici quelques conseils très simples, valables aussi bien au bord du lit d’un mourant que d’un simple malade. Une règle de base :