Des villes de refuge
par Daniel Bresch
– Paix à toi, garde ! Ouvre, par la vie du Seigneur, ne tarde pas!
– Qu’il te bénisse ! Qu’as-tu donc étranger ? Serais-tu en fuite ?
– Tu dis vrai ! J’habite dans les terres de la tribu voisine, tu ne me connais pas. Mais je suis poursuivi par celui qui veut m’ôter la vie.
– Tu as donc tué un homme, misérable.
– Mentirais-je ? Je n’ai pas cherché querelle, pourtant le Seigneur l’a fait tomber entre mes mains. Vite, hâte-toi !
– Les Anciens de la ville t’entendront demain, à l’heure du marché qui se tient à cette porte. Le conseil s’y réunit. Maintenant entre et tiens-toi en silence.
Ce dialogue, pas si imaginaire que ça, pouvait parfois avoir lieu au soir d’une journée de labeur, entre un fugitif harassé se heurtant à la porte close d’une des villes de refuge de l’ancien Israël, et le guetteur dans la tourelle, qui avait bien observé le manège de ce visiteur tardif.
Editorial du n°4 Juillet-Août 1992
» Témoins dans la ville «
Par Esther BUCKENHAM
C’est le slogan de ceux qui ont à cœur le témoignage dans les grandes villes. Il ne suffit pas d’acheter et de porter les magnifiques « pin’s » confectionnés pour les « Consultations ». C’est déjà un témoignage, mais Dieu demande plus que cela ! Avez-vous regardé les informations à la télévision ? D’un pays à l’autre, d’une ville à l’autre, partout, c’est un récit de violences, de meurtres, de pauvreté, de guerre, de corruption… et la France ne fait pas exception. Je me suis surprise à me demander : « Que devenons-nous ? Jamais le monde n’a été aussi mauvais ! »