Il est venu libérer les captifs

 

Quelques réflexions au sujet du livre du Dr Rebecca Brown

 

Question 

 

par Maurice Ray

 

Qui aujourd’hui n’a pas entendu parler du livre de Rebecca Brown, Il est venu libérer les captifs ? La plupart d’entre nous ont rencontré des personnes marquées par les séquelles de pratiques occultes. Cet ouvrage semble apporter des réponses claires et victorieuses à ces problèmes, et à ce titre a eu un grand succès. Mais sa lecture a-t-elle toujours un effet positif ? Ne peut-elle pas créer plus de problèmes qu’elle n’en résout chez le chrétien qui le lit ?

 


 

Quelques lecteurs de ce livre, enthousiasmés par ses récits, s’étaient étonnés d’entendre que le pasteur Maurice Ray, homme d’expérience dans ce ministère particulier de délivrance, bien connu par ses ouvrages sur le sujet de l’occultisme, ses manuels de théologie pastorale et ses conférences, n’en recommandait pas la lecture. Il a donc rédigé les pages suivantes pour s’en expliquer.

 

Premièrement, je ne mets nullement en question l’intention première de l’auteur, le Docteur Brown. Par son ouvrage, à la fois biographique et narrateur d’événements vécus – (elle en annonce un deuxième sur le même thème) – elle veut glorifier le Seigneur, rendre témoignage de la bénédiction qu’elle connaît dans le service du Christ depuis l’heure de sa rencontre avec Lui. Parallèlement – louable intention – elle veut instruire les chrétiens, les amener à une connaissance spirituelle mieux éclairée en vue du combat spirituel contre Satan.

 

A ce titre, de nombreuses pages de son livre peuvent être lues et reconnues marquées du sceau de la vérité telle que le Christ nous la révèle dans sa Personne et dans sa Parole. Avec juste sévérité, elle met en garde ceux qui croient se tirer indemnes de leurs contacts de curiosité ou d’amateurisme avec l’occultisme, l’hypnose, l’acupuncture, le yoga, la drogue. Elle dénonce aussi les techniques en vogue visant à l’acquisition de pouvoirs prétendus spirituels alors que leur dynamisme asservit à l’énergie du « Prince de la puissance de l’air » (Ep 2.2). Sa juste préoccupation est aussi d’informer chacun de la réalité du monde satanique et d’appeler à la sanctification toute personne qui s’engagerait dans le combat contre l’Ennemi.

 

Deuxièmement, cela étant relevé, il est profondément regrettable que l’auteur ait cédé la parole et la plume à Elaine et laissé cette sataniste convertie à Jésus-Christ nous instruire de ce que l’Ecriture appellerait « les profondeurs de Satan » (Ap 2.24).

 

Durant neuf chapitres et à maintes reprises dans la suite de l’ouvrage, Elaine, ignorant toute sobriété, étale les infamies, voire les turpitudes monstrueuses (jusqu’à des sacrifices humains) dont s’accompagnent les cultes satanistes. En sa compagnie, tout lecteur est entraîné, malgré lui, à devenir un « voyeur » du monde occulte. De plus, l’auteur tire de cette information « vécue » des enseignements assurés normatifs. Or, cet enseignement est un témoignage discutable et, sous plusieurs aspects, contestable. Au point que l’intention de l’auteur, loyale certainement, tourne sinon à sa confusion, en tout cas à celle de ses lecteurs, trop vite impressionnés, peut-être aussi trop vite intéressés à du « sensationnel » aussi détestable que douteux. A cet égard, il y a lieu de faire d’importantes, voire de sévères remarques.

 

a) On sait la discrétion de l’Ecriture Sainte dans son information et dans son enseignement sur le monde satanique. Elle dit l’essentiel à connaître pour permettre un juste discernement entre le réel et le fantasmagorique. En bref, elle en dit assez pour que tout disciple et serviteur du Christ ne se laisse ni séduire, ni égarer, et qu’il ne confonde pas la vérité du Seigneur et les mensonges de l’Ennemi.

 

Le Docteur Rebecca Brown l’a-t-elle oublié ? De fait, les deux tiers de son ouvrage lèvent ce voile de discrétion et visent à étaler, à la vue de tous, les mystères du monde des ténèbres.

 

b) On pourrait rétorquer que cette information est utile à connaître. On ajouterait volontiers que, dans l’actualité friande d’occultisme au point que l’ésotérisme fait la « une » de la plupart des médias, cette « connaissance » participe d’une meilleure formation des chrétiens et les prépare au combat. Argumenter de cette manière, c’est oublier ce que dit l’Ecriture. Jésus a limité constamment la liberté accordée aux démons et à Satan lui-même de s’exprimer. Dès qu’ils voulaient le faire, II leur fermait la bouche.

 

Certes, la raison première de ce silence imposé tenait au fait qu’il n’acceptait pas qu’une bouche démoniaque le confesse publiquement comme le Messie ! Mais il y a une raison seconde, tout aussi importante et que semblent méconnaître Elaine et le Docteur Brown : Satan, dès la première mention de son existence, est dénoncé comme la plus rusée des créatures (Gn 3.1). Jésus ajoute qu’il est le menteur et le père du mensonge (Jn 8.44).

 

c) La question s’impose : quel crédit peut-on accorder aux informations d’Elaine, en rapport avec ses expériences vécues au cours de plusieurs années de communion avec le monde satanique ? En les publiant, le Docteur Brown paraît ne s’être jamais interrogée à ce sujet. Elle transcrit ces informations sans les examiner à la lumière de l’Ecriture Sainte. Nous avons donc à le faire à sa place et ce labeur nous oblige à mettre en question de très nombreuses pages de ce livre. Au point que cette recension prendrait des proportions inconciliables avec la brièveté voulue de mon propos. Par nécessité, je m’en tiens à quelques aspects parmi les plus contestables.

 

 

Première remarque

 

De simple bon sens et d’honnêteté. On sait les méfaits de la mafia. Les « repentis » de cette fraternité satanique ont dénoncé devant les autorités et la justice italiennes les lieux, les officines, les personnes responsables de cette organisation du crime. Procès et condamnation s’ensuivent encore.

 

Elaine et Rebecca décrivent avec force détails l’organisation de la Fraternité sataniste – les « illuminât ! » de leurs « loges », de leurs camps « abritant musée, bibliothèque, maisons nombreuses », de leurs « grands prêtres et prêtresses » pratiquant des « sacrifices humains » – en particulier des bébés – plusieurs fois par an…

 

Comment comprendre et admettre que les deux auteurs laissent dans le flou, ne donnent jamais des noms de lieux, ou de personnes, plus encore décrivent les agissements pervers et criminels de cette « mafia » sans jamais laisser entendre qu’un des fruits attendus de la conversion d’Elaine et de son obéissance à Jésus-Christ fut de mettre fin à ces horreurs en les rapportant à la justice de son pays ? N’aurait-ce pas été plus urgent et plus efficace que d’en étaler les turpitudes dans un livre ?

 

 

Deuxième remarque

 

Elle est en rapport avec les énormités fantasmagoriques rapportées par Elaine. Je me limite à deux détails :

 

a) Elle devient l’une des cinq ou six épouses (pourquoi ce nombre ?) de Satan, après avoir préalablement couché avec lui. Leur nuit de noces a lieu dans une propriété luxueuse de Californie (elle se garde bien d’en dire l’endroit précis !).

 

b) Avec Satan encore, elle se déplace en limousine, prend même l’avion ! Elle est son ambassadrice et, à ce titre, est reçue officiellement par des représentants du gouvernement de plusieurs pays, dont les U.S.A. Même le Pape, dit-elle, la reçoit en sachant ce qu’elle est.

 

On en rirait si l’on ne réalisait pas que des milliers de chrétiens se nourrissent de ces récits et les croient réels. On le sait : la drogue et les puissances sataniques dérèglent nos facultés de discernement.

 

Les drogués et les démonisés sont assurés de l’authenticité de leurs hallucinations.

 

Je ne tiens donc pas Elaine pour une menteuse. Je déplore simplement qu’avec le consentement du Docteur R. Brown, elle puisse tenir pour réelles ces billevesées et les transmettre comme des vérités. Je déplore encore bien davantage que des chrétiens se nourrissent de tels propos et les tiennent pour dignes d’intérêt. N’admettent-ils pas, sans sourciller, que la même Elaine, d’un regard, ait le pouvoir « d’encastrer »une femme dans un mur et qu’elle en sorte vivante après qu’on ait cassé le mur (p. 68) ; qu’elle change les chats en lapins puis leur redonne leur nature première (p. 62) ; que des parents voient leur enfant torturé sous leurs yeux et finalement assassiné et qu’ils fassent silence sur ces événements (p. 72) ; qu’un homme vide son chargeur en voulant littéralement la tuer, mais que les balles « tombent à ses pieds en tournoyant » et sans l’atteindre ! (p. 62), que Satan dispose de vampires et de loups-garous capables de déchiqueter un homme, ces bêtes féroces étant des humains modifiés dans leur être physique par les démons qui les habitent (p. 73).

 

 

Troisième remarque

 

Les interventions démoniaques ou sataniques telles que les vivent Elaine et Rebecca Brown sont sans fondement biblique. Et quand l’Ecriture est donnée en référence, cette référence est souvent discutable, même erronée. Ainsi l’auteur cite Genèse 6.1-4 comme justification des rapports sexuels d’Elaine et d’autres femmes avec Satan ou avec des démons physiquement manifestés. Or, cette page de la Genèse peut se réclamer de deux interprétations au moins.

 

Effectivement, elle peut désigner les puissances cosmiques et souligner leur cohabitation avec une personne ; sauf que cette cohabitation n’est pas nécessairement sexuelle, même si elle conduit souvent à des dérèglements érotiques, voire à des modifications possibles et génétiques donnant naissance à des géants. Mais elle peut aussi s’appliquer à ce paroxysme d’orgueil et de prétention amenant la race de Caïn à se désigner comme des « fils de Dieu » (Satan les incitait à le croire). Leurs agissements ont engendré une civilisation, une culture, un développement dont le gigantisme « babélien » attira, au temps de Noé, le jugement divin.

 

Dans le livre de R. Brown, ce recours à des références bibliques, sorties de leur contexte ou forcées quant à leur sens premier, est fréquent. Et cela porte à de graves conséquences. Privée de la sauvegarde de la Parole, l’auteur, en dépit de son intention première, fait une place démesurée à Satan ; lui attribue mille pouvoirs plutôt qu’un et le mêle finalement à des situations grotesques. A se demander si l’auteur n’est pas mystifiée par l’Ennemi lui-même, se moquant d’elle et de ses lecteurs.

 

Nul doute. Satan est le prince de ce monde ; il a donc ses entrées possibles là où il est sollicité d’intervenir ; il riposte là où son hégémonie est contestée. Mais il ne faudrait pas oublier qu’il n’est qu’une créature. Il n’a pas le don d’ubiquité et encore moins celui de la connaissance. Même prince, il est limité « à la longueur de sa chaîne », comme disait Luther.

 

Par ailleurs, ramener ses interventions à des orgies sexuelles et à des cultes sacrificiels, mettre en évidence des querelles brutales et sanguinaires entre lui et ses épouses, ou entre ses démons jaloux les uns des autres et occupés, dans leur crise de colère, à briser la vaisselle et les meubles de nos appartements, c’est lui faire jouer, à l’avant-scène, une comédie voilant la véritable identité que lui attribue l’Ecriture.

 

Ce qu’elle en dit lui confère tout de même d’autres intérêts et d’autres préoccupations que du concubinage au Champagne dans une résidence cinq étoiles en Californie : et il a d’autres ruses que d’effacer instantanément les traces de blessures qu’il inflige à ses suppôts récalcitrants. Mais les efface-t-il en vérité ? Qu’il soit l’organisateur raffiné d’orgies de toute nature, Exode 32.6 et Nombres 25.1 le disent sobrement, sans qu’un livre ait besoin d’être écrit à ce sujet.

 

La vérité révélée est tout autre. S’il peut se plaire à des folies, il se plaît surtout à mener une guerre universelle, à la dimension des nations et de leur histoire. Il a sa stratégie économique, politique, religieuse, assortie d’idolâtrie. Et s’il investit de son pouvoir des hommes et des femmes, ceux-ci et celles-là, consciemment ou inconsciemment, ont d’autres commerces avec lui, et avec ses subordonnés, que des jeux de luxure en tous domaines : dans sa sobriété, et sur ce grave sujet, le seul récit de la tentation de Jésus par Satan en dit bien davantage que le Satan clownesque décrit par Rebecca Brown.

 

 

Quatrième remarque

 

Cette dernière remarque a trait aux enseignements partiellement ou totalement erronés au sujet de l’homme d’abord, puis au sujet de ses rapports avec Satan et les démons, enfin au sujet de ses rapports avec le Christ.

 

Au sujet de l’homme :

 

Dieu est Esprit. Le Christ né de Dieu l’est également tout en étant parfaitement un homme. Un jour, en conséquence de notre rencontre et de notre communion persévérante avec Lui, nous Lui serons semblables. 1 Corinthiens 15.44 dit que « semé corps animal, nous ressusciterons corps spirituel » ! Telle est la révélation scripturaire. Madame Brown en a une autre. Confondant l’esprit humain avec le corps spirituel, elle lui attribue aujourd’hui déjà des possibilités aussi inouïes qu’insolites. Dans son prétendu corps spirituel, l’esprit humain pourrait acquérir des pouvoirs supérieurs à ceux des démons et contraindre ces derniers à lui obéir. En ce même corps spirituel, un homme pourrait quitter son corps physique et, à distance, s’en prendre avec violence (même possibilité de meurtre !) aux personnes qu’il déteste.

 

Autre nouveauté. Le contrôle par l’âme de ce corps spirituel ouvrirait à l’homme des facultés d’ubiquité. Ce serait la raison première obligeant au maintien, en nous, d’une séparation entre l’âme et l’esprit (p. 183). Quand cette unité existerait, elle serait l’oeuvre d’un démon puissant, alors que la séparation volontairement maintenue, nous épargnerait la confusion entre le Saint-Esprit et un mauvais esprit (pp. 185,191 ). Jésus seul étant maître de notre esprit, II est donc seul à même d’en disposer.

 

Faut-il relever que ces enseignements contredisent l’oeuvre d’unité, donc de régénération et de sanctification de notre être tout entier esprit, âme et corps opérée par le Christ Sauveur et Seigneur, par sa Parole, son sang et son Esprit ? Certes la littérature ésotérique fait état d’expériences mystiques où l’homme sort de son corps, fait des « excursions spatiales » et remonte même dans des vies antérieures. Mais elle attribue ces pouvoirs au dynamisme corrupteur de la drogue agissant sur l’imagination ou alors à des puissances célestes manipulatrices de l’esprit déréglé de l’homme qui leur est asservi.

 

Nulle trace d’un corps spirituel !

 

Quelle puissance de mensonge a troublé l’esprit de Mme Brown jusqu’à lui faire citer, à l’appui de son interprétation singulière de ce qu’elle a vécu, des textes sans rapport avec ce qu’elle leur fait dire ?

 

Ce même égarement est évident quand elle explicite :

 

L’oeuvre de Satan et des démons :

 

Je sais, par l’Ecriture, que les créatures célestes mauvaises cherchent en l’homme ou la femme, voire en leur maison, un lieu d’habitation. Je sais aussi que lorsqu’ils en sont expulsés, ils tentent d’y revenir en nombre, si la possibilité leur en est laissée. Mais de là à leur conférer les pouvoirs que leur prête Rebecca Brown, je dis un « non »résolu, d’autant plus résolu que je refuse de me laisser instruire par des expériences qui doivent l’essentiel de leur contenu à l’imaginaire de ceux qui les rapportent et non aux révélations de l’Ecriture.

 

Ainsi ne puis-je agréer la faculté prêtée aux démons de revêtir, quand il leur plaît, une nature physique et humaine et, sous cette apparence, d’accéder à des lieux habités, d’y fracasser les meubles ou d’en vider les tiroirs, de jeter hors de leur lit des personnes qui ne s’y attendaient pas, voire de les projeter contre un mur (pp. 142,161 ). Ou encore de transformer en loups-garous, en vampires, en bêtes monstrueuses, des personnes démonisées (p. 143). Je dis un non plus sévère encore aux références bibliques citées à l’appui de ces propos insolites : « Je ferai disparaître du pays les bêtes féroces » (Lv 26.6) ou encore : « J’enverrai contre vous les animaux des champs » (Lv 26.22) !

 

Que penser aussi de l’affirmation disant qu’un démon particulier contrôle le domaine sexuel – y maintient une porte ouverte donnant à Satan et à des démons le droit légal d’avoir des relations sexuelles avec ladite personne – sinon qu’une telle imagination me fait m’interroger sur le refoulement inconscient dont pourrait être victime celle qui nous tient de tels propos !

 

Autres contestations obligées : concernant l’enseignement donné sur la personne humaine, esprit, âme et corps, dans ses rapports avec le Christ. Le Seigneur, non seulement nous interdirait toute unité et communion entre notre âme et notre esprit, mais il userait de notre esprit pour des combats spirituels qu’il mènerait à notre insu ! Notre seule participation serait que nous en payerions les frais, au prix de fatigues physiques, voire de douleurs éprouvantes et débilitantes et, en conséquence, de repas de viande qui compenseraient cette déperdition de forces (pp. 200-201) ! Le Seigneur s’est sans doute trompé en nous faisant savoir qu’il nous confiait, nous recommandait le jeûne joint à la prière (Mt 17.21).

 

Rebecca nous instruirait-elle de ce que le Seigneur ignorait ? Aurait-Il également oublié de nous dire que l’onction d’huile état applicable aux portes et aux fenêtres de nos maisons pour en interdire l’entrée aux démons ?

 

J’ai hâte de conclure.

 

Je ne mets pas en cause la foi du Docteur Brown. Elle est certainement une servante aimée du Seigneur et je ne doute pas un instant que son amie Elaine soit, elle aussi, aujourd’hui, une servante consacrée.

 

Mon premier regret, c’est que ces deux femmes, à partir de leurs expériences et dans l’oubli de l’exhortation de Jacques 3.1, aient pris liberté d’enseigner l’Eglise. L’apôtre est pourtant clair dans son avertissement. Le charisme d’enseignant n’est pas à la portée de chacun. Elles n’en ont pas tenu compte. Mon deuxième regret, c’est que parmi ceux qui les ont encouragées à écrire, ont traduit leur oeuvre et s’emploient à la faire connaître, il ne se soit trouvé personne pour les instruire de leurs hérésies. Peut-être en auraient-elles tenu compte !

 

Mon ultime regret, c’est d’avoir à constater que le peuple de l’Eglise est friand de tels ouvrages, semble les tenir et les répandre telle une manne bénie et nourrissante. Comme si le satanisme était associable à une meilleure connaissance du Seigneur. Comme si la pornographie était une excellente préparation à l’amour. Cela souligne une grave absence de discernement chez le plus grand nombre. Ce pourrait être l’ultime vertu de ce livre : rendre l’Eglise consciente de l’urgente formation au discernement et à la sagesse dont ses membres auraient besoin.

 

M.R.