Editorial du n°2 – Mars-Avril 2003

 

L’évangile selon « Carpe »

 

Par Reynald Kozycki

 

Quelqu’un disait que l’un des Évangiles le plus répandu dans les milieux chrétiens était non pas l’Évangile selon Marc, mais selon Carpe. En effet, ce poisson nous donne l’impression d’ouvrir la bouche, mais de ne rien dire. A l’exception de quelques téméraires qui témoignent de leur foi de manière régulière, parfois de façon inconsidérée, ou de quelques chrétiens avancés qui saisissent les occasions, dire sa foi est loin d’être naturel et facile pour le commun des mortels évangéliques.

 

Ce numéro spécial de la revue Servir a été conçu pour « abandonner l’Évangile selon Carpe » c’est-à-dire, essayer d’encourager nos Églises et leurs membres à accomplir leur mission de témoin. C’est un domaine, en effet, où la tentation de la démission nous guette sans cesse.

 

Les deux premiers articles réfléchissent à un niveau qui précède l’action : d’abord la motivation à être témoin, ou plutôt ce qui pourrait la freiner, puis la question relationnelle, à savoir quelques principes de base pour développer des relations amicales. Les quatre articles suivants entrent dans l’action individuelle et communautaire de l’évangélisation. Le septième article propose une réflexion théologique menée par le comité Amsterdam 2000. Puis nous ouvrons la réflexion à l’implantation d’églises par deux articles. En effet, il est important qu’une église, même petite, ait la vision d’essaimer ou de multiplier un jour.

 

Ce numéro est une version réduite d’une étude qui sera présentée au congrès des CAEF de mai 2003 .

Pour une fois, le dossier n’a pas été réalisé par le comité de Servir mais par la commission d’évangélisation et d’implantation d’Églises (CEIE) de nos CAEF Actuellement elle est composée de Pierre Bariteau, Matthieu Glock, Reynald Kozycki, Philippe Périlliat, Peter Rapp, Jean-Paul Rempp, Hannelore Schrumfp, Jean-Luc Tabailloux.

 

Puisse 2003 Année de la Bible être une occasion pour que nous soyons sel de la terre et lumière du monde.

 

Pour la CEIE, Reynald Kozycki