Histoire des C.A.E.F.

 

Histoire des C.A.E.F. (9)

 

LES ASSEMBLEES DU SUD-OUEST

 

 reunion-2

 

Alors qu’il collabore à l’âge de 19 ans à une semaine d’évangélisation à Crans près de Nyon (Suisse), Victor TISSOT reçoit un appel précis de Dieu pour son service. Ayant appris par M. Johnson que quelques personnes se réunissent à Toulouse dans un appartement pour y lire la Bible, il quitte la Suisse avec son épouse et s’y rend en 1917. Il se met alors à parcourir les départements environnants, créant ainsi plusieurs petits groupes en Ariège ; en 1924, à Canalès, il prêche devant un auditoire régulier d’une centaine de personnes. Il est très doué et actif, et rayonne dans toute la région ; il parcourt à pied parfois 100 km dans la semaine ! A Toulouse, une assemblée se réunit bientôt dans un simple baraquement en planches (dont il fabrique lui-même les bancs). Plusieurs frères de Suisse viennent y prêcher. Mais les distances à parcourir sont de plus en plus grandes pour répondre aux appels qu’il reçoit de groupes de chrétiens isolés ; il se procure d’abord une moto, puis une voiture. Malheureusement, un jour d’orage, le 14 juin 1926, il est tué dans sa voiture à un passage à niveau non gardé.

 

Cinq ans plus tard, en 1931, tous les petits groupes formés par son ministère ont rejoint d’autres églises voisines.

 

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Il faut attendre les années cinquante pour voir renaître des assemblées dans la région de Toulouse : fin 1956 et début 1957, plusieurs familles chrétiennes (membres des assemblées de Casablanca, Rabat et Meknès) quittent le Maroc pour la France, et sont à l’origine, dans plusieurs villes du Sud- Ouest, de nouvelles églises. Elles s’agrandissent en 1962 par l’arrivée de familles en provenance d’Algérie.

 

Fin 1956, Jean Almodovar s’installe d’abord à Paris (où il se joint à l’assemblée qui se réunit alors rue Nollet). Dès 1957, il visite dans le midi et le Sud-Ouest, les familles récemment arrivées d’Afrique du Nord : à Nîmes, Mazamet, Castres, Toulouse, Auch, Bordeaux.

 

Dans la ville d’AUCH (Gers), un premier groupe se réunit déjà en assemblée sous l’impulsion des frères Elisée et Daniel Navarro (études bibliques, cultes) ; Daniel Almodovar en est le correspondant.

 

Au printemps 1958, ils trouvent un local et l’inaugurent en avril. L’assemblée se développe au fil des ans. Malheureusement, la crise de l’emploi dans la région oblige plusieurs jeunes à s’installer ailleurs. En juillet 1958, près de Castres, une première rencontre régionale rassemble ces chrétiens dispersés.

 

 

TOULOUSE

 

En 1960, M. François Martin arrive d’Algérie et s’installe dans la capitale du Sud-Ouest ; avec MM. Péquin et Emmanuel Gimenes, il commence des rencontres d’étude biblique et en 1961 y ouvre une première assemblée. En 1963, M. et Mme Cecil Catton se rapprochent de leurs enfants qui demeurent près de Toulouse. L’année suivante l’assemblée achète son premier local à l’avenue Lombez. Pendant une trentaine d’année, M. F. Martin sera le pilier de cette église.

Vers 1964, étaient aussi arrivés de Hollande M. et Mme Rick Paas qui s’étaient établis dans les environs de Toulouse1. Ils se joignent à l’assemblée et s’efforcent de toucher la nouvelle grande cité du Mirail où une deuxième assemblée voit le jour en 1974. Une très belle salle avec baptistère est inaugurée avec 9 baptêmes en 1976. M. et Mme Paas créent aussi le Centre Evangélique Européen « Vie Nouvelle » à Berlats dans le Tarn (pour camps de jeunes et retraites spirituelles2) ; les travaux débutent en 1982.

 

En 1969, Jean Almodovar, venant de Paris, s’établit aussi à Toulouse avec sa famille. Malgré ses gros problèmes de vue, il s’engage activement dans l’assemblée et encourage grandement par ses visites les petits groupes de chrétiens dispersés et si éloignés les uns des autres dans le Sud-Ouest.

 

En 1976, une troisième assemblée est créée sous l’impulsion de Jean Almodovar dans le quartier des Minimes. Elle se réunit aujourd’hui dans un local qu’elle a pu acquérir rue Legendre en 1994.

 

 

MAUBOURGUET (Hautes-Pyrénées)

 

Fin 1958, Abel Almodovar y annonce l’Evangile. Madame Sayous, première convertie dans cette ville, ouvre sa maison au groupe naissant. A partir de 1964, l’oeuvre se poursuit sous l’impulsion de deux missionnaires, Peggy Thomas et Madeleine Rousseau, infatigables évangélistes : ni le froid, ni la pluie n’ont jamais pu les empêcher de tenir leur stand biblique sur tous les marchés du département, de visiter à cyclomoteur, puis en camionnette tous les villages de la région, d’accueillir des équipes de jeunes pour du porte-à-porte. Elles organisent en plusieurs lieux des clubs d’enfants.

 

Au fil des ans, elles parviennent à réaliser leur rêve : créer un centre d’accueil et de réunion pour l’édification chrétienne. En 1982, l’achat d’une grande maison en plein centre ville permet à l’assemblée de Maubourguet d’aménager une salle de culte (inaugurée en 1984), une grande salle de conférence et plusieurs logements et dortoirs pour l’accueil de groupes. Des conventions chrétiennes y rassemblent les chrétiens de la région. M. et Mme Bernard Indermühle y exercent un ministère pastoral dès 1982, relayés en 1993 par M. et Mme Elie Dufour.

 

 

MAZAMET

 

Dès 1950, un petit groupe de chrétiens se réunit chez Denis Allier. Un local public est loué en 1952 et le groupe grandit. En 1955, débutent des cultes réguliers avec cène. M. et Mme M. Roberts viennent y exercer leur ministère jusqu’en 1960 où ils se déplacent à Petite-Synthe dans le Nord. Les membres de la petite communauté rejoignent alors d’autres églises de la ville.

 

 

LOURDES

 

En 1956, Denis Allier (de Mazamet), invité par la jeune Jackie Solans qui vient de se convenir lors d’un voyage en Algérie, visite les parents et la soeur de Jackie dans cette forteresse de l’Eglise catholique. La découverte de Jésus-Christ comme Sauveur va bouleverser leur vie : travailleurs saisonniers, ils tiennent un magasin de provisions de voyage ; ce commerce devient une occasion de témoignage et dans les sacs de pique-nique pour les pèlerins, ils glissent un traité biblique. En 1957, Pierre Bory fait pour la première fois des réunions d’évangélisation dans leur foyer et plusieurs personnes reçoivent la grâce de Christ.

 

Par la suite, il y retourne à de nombreuses reprises ; les cinq premiers baptêmes ont lieu le 21 septembre 1958, et la petite assemblée célèbre son premier culte avec cène au bord de la rivière. Valentin Makeieff, malgré ses difficultés de santé, sera un des piliers de la petite communauté. En 1962, elle ouvre une salle de réunions publiques dans la ville de Lourdes où Marc Ernst, Herbert Beattie et d’autres sont venus encourager la jeune église. A la suite d’une campagne d’Opération Mobilisation en 1965, M. et Mme James Percy s’établissent à Lourdes pour se consacrer à l’évangélisation dans le cadre de l’assemblée jusqu’en 1972. M. et Mme Marescot, anciens missionnaires en Algérie, leur succèdent de 1975 à 19803.

 

 

TARBES (Hautes-Pyrénées)

 

Une assemblée s’ouvre dans cette ville en 1962 sous l’impulsion de M. Abel Almodovar. Ses problèmes de vue, qui ne lui permettent bientôt plus de continuer à exercer sa profession, ne l’empêchent pas d’être très actif dans l’église qui se développe, avec en particulier un travail béni parmi les jeunes. A côté des cultes en français, des réunions en espagnol sont organisées à certains moments. L’assemblée acquiert un nouveau local rue du Maquis de Sombrun en 1994.

 

Une seconde assemblée, la communauté Evangélique de Gespe, s’ouvre à Tarbes en 1980 ; elle est encouragée en 1981 par l’arrivée d’un couple suisse, M. et Mme Guy Gentizon, qui y exerce un ministère à plein temps, et dix plus tard par M. et Mme Alain Larrey. En 1996, cette communauté s’installe dans un nouveau local rue Larcher. Sous l’impulsion de plusieurs de ses membres, est créée l’association de jeunesse « Le Lumignon » qui organise des camps en été et diverses autres activités.

 

 

BIARRITZ (Pyrénées Atlantiques)

 

Amateur de boxe et de rugby, l’artisan Jules Sarda se convertit radicalement à Jésus-Christ qu’il apprend à connaître par un architecte avec qui il travaille. Pour raisons professionnelles, il s’établit à Biarritz en 1959. Il témoigne autour de lui, invite des serviteurs de Dieu pour des efforts d’évangélisation, sur les plages en été, et chez lui. Jusqu’à aujourd’hui, un petit groupe continue de témoigner fidèlement. Les cultes ont lieu dans un foyer.

 

Chacune de ces communautés a reçu pendant toutes ces années des visiteurs réguliers qui les édifiaient par leurs enseignements : Jean Almodovar, Pierre Despagne, Jean-Raymond Couleru, M. Van Stenberghe, Francis Bailet, Trifon Kalioudjoglou, etc.

 

 

BORDEAUX

 

Le début de l’assemblée se confond avec L’« Oeuvre d’Evangélisation du Sud-Ouest » à laquelle collaborent, dans les années 30, le pasteur Faivre (de l’Eglise Réformée Evangélique) assisté de deux anciens, MM. Dussault et Coulon, ainsi que M. Favre-Bulle (qui se déplace ensuite à Nice). A sa mort, le pasteur Faivre laisse derrière lui un groupe qui se réunit au n° 30 de la rue Porte Basse, et quelques convertis, mais bien dispersés dans le Médoc. La guerre survient avec ses restrictions (on interdit même toute réunion d’évangélisation à l’Armée du Salut).

 

Pourtant dans cette situation délicate, en 1942, deux jeunes chrétiens de ce groupe (dont M. Joël Freyche, professeur de langues anciennes, arrivé en 1941 avec sa famille) décident de maintenir un témoignage évangélique actif et de continuer de louer le local de la Rue Porte Basse. En 1946, il sont expulsés de leur petite salle et doivent se rencontrer pour un temps dans l’appartement des Freyche afin de célébrer le culte du dimanche matin. L’après-midi, on se réunit chez M. Rupert Castiaux, ingénieur à Pessac. Dès qu’il est à nouveau possible d’acheter de l’essence, le petit groupe reprend ses activités d’évangélisation hors de Bordeaux4.

 

En ville, on organise des projections de films Moody traitant de sujets scientifiques et de la foi, des conférences sur des sujets d’intérêt public, des distributions de traités. Enfin en novembre 1947, l’église peut louer une salle au n° 5 de la rue Combes. M. Joël Freyche en est le frère responsable. Secouée par des controverses théologiques, des divisions, l’église passe par bien des hauts et des bas, mais maintient un témoignage fidèle pendant plus de 20 ans. Vers le milieu des années 60, après le décès de plusieurs des anciens de l’église, la salle aie Combes doit être fermée, mais un petit groupe continue de se réunir chez M. Coulon.

 

 

VILLENAVE D’ORNON

 

En 1960, l’évangéliste Jean STEFANINI arrive à Bordeaux et se joint à l’assemblée. Avec son caractère actif et entreprenant, il décide en 1962, en compagnie de quelques frères (dont MM. Penner et Charles père) d’ouvrir une seconde assemblée (« La Bonne Nouvelle ») rue des Menuts. L’après-midi, Joël Freyche, malgré son âge, ne manque pas d’y apporter son concours pour les rencontres d’évangélisation. Jean Stefanini colporte l’Evangile dans de nombreux villages de la région.

 

En 1968, un effort spécial, « Christ pour Villenave-d’Ornon », est fait dans cette commune située à 7 km au Sud-Ouest de Bordeaux où la famille Stefanini a pu acquérir une propriété. L’Assemblée « La Bonne Nouvelle » s’est totalement investie dans cet effort. Et comme elle doit quitter sa salle rue des Menuts, et que celle de la rue Combes est fermée depuis quelque temps déjà, une petite salle est aménagée dans un ancien chai à vigne sur le terrain des Stefanini (1968)5 . Des efforts d’évangélisation répétés, la création d’une librairie chrétienne, amènent de nombreuses personnes à la foi. En 1974, l’assemblée construit sur le même terrain une belle salle de 150 places.

 

Jean et Yvonne Stefanini, après s’être progressivement déchargés de leurs responsabilités à Villenave retournent en 1986 dans leur Corse natale pour y entreprendre un travail d’évangélisation pionnière6; ils y organisaient déjà depuis plusieurs années des camps d’évangélisation, les « Camps du serpent d’airain ». Une communauté va naître de leur témoignage à Calvi.

 

Mais à Villenave, l’église vit un temps difficile, heureusement aidée par des serviteurs de passage et soutenue par les autres communautés chrétiennes de Bordeaux. M. Jean-Marc Pilloud s’y installe avec sa famille en 1987. Son ministère va redonner un nouvel élan à l’église qui peut acquérir la propriété et la chapelle en 1990.

 

 

NANTES

 

Lors d’une conférence missionnaire à Londres, un certain M. Brooks croisa un jeune Suisse, René Zinder (qui devint l’évangéliste de l’Auvergne7), lui mit la main sur l’épaule et lui dit : « Vous êtes l’homme qu’il nous faut à Nantes ! » René Zinder, un peu surpris, observa cet inconnu qui parlait le français avec un accent incroyable et de plus bégayait terriblement, ce qui ne l’empêchait pas de parler en public ! « Je ne pus faire autrement que de voir que c’était la direction du Seigneur d’aller à Nantes après la fin de ma formation biblique à Greenwich ». C’est ainsi que René Zinder fut conduit à s’installer à Nantes fin 1908 ou début 19098.

 

Sitôt arrivé sur place, il chercha un local et se mit à prêcher ! Il y eut rapidement des conversions ! Et les néophytes chantaient leur joie avec tant d’ardeur que le voisinage en était irrité… C’est alors, écrit René Zinder, que le diable sortit son « arsenal infernal » : bombes puantes, charivari, jets d’immondices en tous genres, badigeonnage des locaux, et même batailles rangées ! « Il me fallut toute ma force musculaire pour mettre les garnements à la porte. Et les marteaux de l’adversaire finirent par s’user… » Comme René Zinder hésitait encore à partir en Afrique, le Seigneur lui montra que « le champ missionnaire de la France était aussi important, si ce n’est plus urgent que celui de l’Afrique » et « qu’avec mon tempérament intrépide, ma place était de rester au pays et pas ailleurs »9!

 

Il parcourut la Bretagne avec un traducteur pour se faire comprendre des Bretons dans leur langue ! Il loua une barque à voile pour visiter les îles bretonnes, et comme l’apôtre Paul, affronta des tempêtes où il pensa perdre la vie. Il fut un ardent évangéliste qui aimait, comme il disait, « faire retentir la trompette de l’Eternel10 ».

 

En fin 1909 ou début 1910, il partit s’installer en Auvergne où il exerça un long ministère.

 

Après la fin de la 1ère guerre, un petit groupe de chrétiens animé par un évangéliste, Isaïe Logan, puis par M. et Mme Brooks, témoigne à Nantes. En 1927, M. Brooks, qui a toujours très à coeur le progrès de l’Evangile dans cette ville pousse à la constitution d’une association cultuelle. Cette dernière, dénommée « Assemblée au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » est créée le 14 mars 1927 afin de pouvoir recevoir, 10 jours plus tard, un terrain en donation au 28, Bd de la Solidarité pour édifier un local où se réunit encore aujourd’hui l’assemblée. Le président en est M. Biéler, ingénieur chrétien parisien.

 

Vers 1935, M. Cecil Catton quitte l’Angleterre et s’installe à Lyon puis à Nantes (1937) où il collabore avec René Eyraud dont il épouse une soeur. Mais la guerre survient et M. Catton est rappelé dans son pays pour la défense civile, tandis que sa famille doit rester en France. Il sera séparé de sa femme et de ses deux enfants pendant 5 ans, jusqu’en été 1945.

 

La salle de l’assemblée est réquisitionnée et ce n’est que début 1947 qu’elle lui est rendue. L’assemblée se sent bien isolée : sa voisine la plus proche à l’Est est celle de Paris et au Sud, celle de Bordeaux. En Bretagne, il n’en existe pas encore. Dès la fin de la guerre, les Catton reviennent à Nantes et entreprennent des efforts réguliers d’évangélisation à Mouchamps en Vendée et jusqu’à Angers (1948) : M. Catton prêche et Madame Catton joue de l’accordéon pour accompagner les chants. L’opposition est toujours forte, difficile à vivre dans ces régions très catholiques ; les plus anciens se souviennent des débats houleux dans les cafés ! Les visites s’effectuent en car, taxi, ou en vélo tout en tenant tant bien que mal à bout de bras un vrai parapluie anglais !

 

Leslie Cline arrive à Nantes en 1957. L’année suivante, M. et Mme René Eyraud se déplacent à Gorron en Mayenne. Cecil Catton organise plusieurs années de suite (depuis 1952) des camps sur l’Ile de Jersey, pour jeunes de 10 à 70 ans ! En 1963, il quitte Nantes à son tour pour s’établir dans la région de Toulouse.

 

Pendant les trois décennies qui suivent, l’engagement des anciens de l’assemblée, à côté de leur activité professionnelle, permettra de maintenir le témoignage de l’assemblée dans la ville. En 1986, le local est entièrement rénové, et depuis 1995, Gérald et Dorothée Seed y exercent un ministère à plein temps.

 

 

ANGERS

 

En 1959, M. et Mme Péter et Doris Patching, venant de Tunisie, s’y installent pour poursuivre le témoignage entrepris de loin par les nantais. En 1961, l’assemblée d’Angers inaugure un premier local 23, rue du Mail11. Déjà le témoignage s’étend jusqu’au Mans où se trouvent plusieurs croyants et personnes intéressées à l’Evangile. Mais M. Patching est repris brusquement en 1971, et peu après, David Pollard, d’Angleterre, regagne son pays. M. Georges Brun, membre de l’église depuis 1964, reprend le flambeau.

 

Sa profession l’oblige à voyager du lundi au jeudi ; sitôt de retour, il anime l’étude biblique le vendredi, le culte le dimanche, visite les malades… La fidélité et la persévérance exemplaires de ce frère et de son épouse Lucette ont permis à la petite assemblée de vivre et de se développer jusqu’à l’arrivée de M. et Mme Robert et Lénore Souza. Originaires d’Irlande et d’Ecosse, ils s’installent à Angers en 1982 après avoir travaillé une dizaine d’années déjà en divers lieux de France (Ventabren, Montluçon, Vichy).

 

 

LE MANS

 

En 1970, M. et Mme Cecil Catton quittent la région de Toulouse pour revenir au Mans et continuer pendant quelques années avec Jean et Suzanne Pallier, le travail effectué par les Patching depuis Angers12. M. et Mme Geoffroy Cawston reprennent le flambeau dans cette ville en 1978. Pendant plusieurs années, l’église qui croît lentement se réunit dans la maison de l’un de ses membres13. En 1979, un garage aménagé abrite provisoirement l’église qui, en 1984, peut enfin s’installer dans une salle spacieuse (un ancien petit supermarché). L’église a aussi bénéficié de l’aide de David et Brigitte Sutherland de 1981 à 1988, date à laquelle ils déménagent à LA FLECHE, dans la Sarthe, où bientôt une nouvelle église se constitue.

 

 

VENDEE

 

M. et Mme Leslie Cline-Pallier s’installent d’abord à Mouchamps (1959) où se trouvaient quelques chrétiens, et l’année suivante à LA ROCHE-SUR-YON. Le terrain y est difficile, mais l’église grandit et construit de magnifiques locaux au début des années 90. Un travail important est entrepris parmi des réfugiés Indochinois.

 

 

LAVAL (Mayenne)

 

La nouvelle église qui naît au début des années 90, et se réunit chez John et Carol McConnell, peut acquérir en 1993 un immeuble qu’elle transforme avec l’aide d’amis venus d’Angleterre. L’inauguration de la nouvelle salle a lieu en septembre 1993.

 

J.-P. B. (à suivre)

 


 

NOTES

 

 

1. Servir, mars 1967, p.2279.

 

2. Servir, février 1985, p.29.

 

3. Servir, octobre 1975, p.3409.

 

4. Servir, janvier 1947, p.6-7.

 

5. Servir, novembre 1968, p.2495.

 

6. Servir, décembre 1981, p.870.

 

7. Lire Servir n°2, 1997, p. 17-20.

 

8. Servir, mai 1963, p.1770 et 1778, et juillet 1968, p.2464.

 

9. Servir, mai 1963, p. 1778.

 

10. Servir, juillet 1968, p.2464.

 

11. L’assemblée louera ensuite une salle au 47, rue Boisnet, puis au 2, avenue du 18 juin 1940 à Avrillé
(banlieue d’Angers) où elle se réunit actuellement.

 

12. A la fin des années 70, M. et Mme Carton se retirent définitivement dans leur ville natale, St Alhans, en
Angleterre. Madame Catton y décède en 1991 et M. Catton en 1994 (Servir de mars 1994, p.II).

 

13. Servir, octobre 1979, p.504.