Editorial du n°4 Juillet-Août 2008

 

Sauvé !
 

Par Marcel REUTENAUER

 

S’en sortir, de préférence mieux que les autres, est une notion qui sous-tend toute les circonstances de la vie humaine : santé, réussite, vie affective, etc. Mais cette aspiration reste marquée à la base par la « finitude » de notre condition humaine. D’où le constat de la vanité des choses que dresse l’Ecclésiaste.1 Aussi, Jésus pose la question fondamentale : « Si un homme parvient à posséder le monde entier, à quoi cela lui sert-il s’il perd sa vie ? Et que peut-on donner pour racheter sa vie ? »2

 

L’assurance du salut et de la vie éternelle caractérise la foi chrétienne : l’homme pécheur par nature est déchu de sa relation avec Dieu et condamné à la perdition éternelle, mais Dieu, dans son amour immense, a envoyé Jésus-Christ son fils comme Sauveur. Et quiconque croit au Fils a la vie éternelle. C’est une grâce imméritée qui est accordée au pécheur repentant.3
 

Cela produit une profonde « métanoïa » dans la vie du croyant : un changement radical d’orientation. Il y a nouveauté de vie.4 Pour celui qui a fait sien le salut offert il y a donc un « autrefois » et un « maintenant ». Autrefois une vie soumise aux passions et maintenant une vie dirigée par le Saint-Esprit.5
 

Cette vie nouvelle est toutefois marquée par le « déjà » et le « pas encore ». Alors que tout est accompli, que nous sommes appelés enfants de Dieu et que nous sommes marqués par le sceau de l’Esprit nous attendons le retour du Seigneur Jésus-Christ en gloire, le moment où sera essuyée toute larme, où il n’y aura plus ni deuil ni plainte ni souffrance.
 

Que la lecture de ce numéro contribue à l’encouragement de ceux qui marchent dans la foi et à l’exhortation de ceux qui n’ont pas encore saisi ce si grand salut !
 

 

Marcel REUTENAUER

 


 

REFERENCES BIBLIQUES

 

1. Ec 3.19-20
 

2. Mt 16:26
 

3. Ro 3.23-24 ; Jn 5.24 ; Ep 2.8-9
 

4. 2Co5.17;Ga 2.20
 

5. Ep 2.1-3 ; Ga 5.19-23