Editorial du n°5 Septembre-Octobre 1991

 

Le sens de la durée

 

 

Par Esther BUCKENHAM

 


« II fait toute chose belle en son temps ; à leur coeur il donne même le sens de la durée sans que l’homme puisse découvrir l’oeuvre que  fait Dieu depuis le début jusqu’à la fin. Je sais que tout ce que fait Dieu, cela durera toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en    retrancher. »  Ecclésiaste 3.11,14 (TOB) 

 

« Le sens de la durée » (ou de l’éternité, ce que nous lisons dans d’autres traductions) fait partie des fondements de notre vie de chrétiens. Sans cette certitude que ferions-nous devant la mort, devant la perte d’un travail, devant les changements dans le monde, et même peut-être, devant les changements dans l’église ? 

 

S’il nous arrive de jeter parfois un regard en arrière quelque peu nostalgique, nous devons tout à la fois faire face avec confiance au présent. Nous pouvons dire, nous aussi : « Je sais que tout ce que fait Dieu durera toujours ». Si jamais nous avons perdu tout espoir, sachons que Dieu a déjà préparé pour nous des « voies de détresse » : voir Au volant de la vie. Exerçons-nous à remplacer le  « E » de « perte » par un « O », pour que cela devienne une « porte » : voir Un temps pour perdre -et sachons utiliser dans nos vies les propriétés adoucissantes et calmantes de l’huile : voir la parabole de l’olivier qui nous parle de la sainteté et même du Saint-Esprit et de Son oeuvre en nous.

 

Et l’avenir ? Dieu s’en occupe déjà ! ll y a des jeunes couples qui répondent à Son appel (voir le  témoignage dans ce numéro). Il envoie certains travailler dans les grandes villes, avec des méthodes techniques modernes (voir nos informations). Laissons-nous interroger par Lui, mettons-nous à son écoute, et alors « II nous conduira vers des sources d’eaux ; Il changera toutes nos montagnes en chemins, et nos routes seront frayées » – Esaïe 49.11 (voir l’article Donne-moi cette  montagne)

 

Esther BUCKENHAM