Bourse aux jouets au CEP Meylan (38)

 

 

Le CEP du Grésivaudan, à Corenc (Isère), organise chaque année une bourse aux jouets pendant la troisième semaine de Novembre. Meryem DUCRET, une des responsables, nous explique leur démarche. 


Depuis quand la bourse existe-t- elle et quelle est son évolution ?

 

Cette bourse a démarré, il y a 14 ans, par l’initiative de Catherine DICKSON. Au fil des années, elle a pris de l’ampleur. Aujourd’hui, environ 200 personnes des alentours du CEP rentrent dans nos locaux à cette occasion.

 

Comment fonctionnez vous ?

 

Les personnes qui participent ont deux possibilités :

 

• Elles peuvent donner des jouets et 100 % de la vente sera reversée au Service d’Entraide et de Liaison (SEL).

 

• Elles peuvent aussi apporter les jouets en dépôt vente. Dans ce cas, nous retenons 10 % de la vente pour le SEL. La somme récoltée s’élève aujourd’hui à l’équivalent de trois parrainages annuels d’enfants. Elle a triplé depuis le début.


En tant qu’église, quelles sont vos motivations pour organiser cet évènement ?

 

Principalement quatre :

 

• Récolter de l’argent pour parrainer des enfants avec le SEL. Aujourd’hui, nous assurons un parrainage et le reste de l’argent sert pour d’autres projets du SEL.

 

• Se faire connaître dans le quartier. On atteint davantage les gens qui viennent pour le dépôt vente car on les voit. Les autres parfois déposent seulement leurs paquets. On remet un prospectus du SEL et un calendrier à chaque participant. 80 % l’acceptent et certains le redemandent l’année suivante.

 

• Faire meilleure connaissance dans l’église. Servir ensemble permet d’apprendre à se connaître. C’est une semaine privilégiée. Naturellement, je vais toujours vers les mêmes personnes. La bourse nous amène à connaître des frères et soeurs vers qui nous ne serions pas allé. Une trentaine de bénévoles participent, y compris de l’Église anglophone qui partage nos locaux.

 

• Côté écologique, cela montre aussi aux enfants qu’on se soucie de la planète. Les jouets non vendus sont envoyés dans un orphelinat ou donnés à une association.

 

Que constatez vous au niveau des conséquences et des fruits d’un tel investissement ?

 

Deux familles ont demandées à en savoir davantage au sujet de notre foi. Nous les avons orientées vers les Cours Alpha que notre assemblée organise. Il y a aussi une reconnaissance de la part des mairies de Meylan et Corenc. Cette dernière met aussi à notre disposition des tables, une petite subvention et parle de nous dans ses journaux.

 

 

 

En conclusion ?

 

Beaucoup de stress, beaucoup de prière et des moments super forts !