Leadership et Management1

 

Par Claude Grandjean

 

 

Introduction


Il est impossible de traiter en entier un sujet si vaste et si complexe. Je crois, pour notre direction d’Église, à la grâce de Dieu, au bon sens et à la soumission au Saint-Esprit. Ce qui n’exclut nullement la compétence et la formation nécessaire. La position et le statut que nous occupons ne nous confèrent pas l’autorité pour agir, au nom de dons que nous ne posséderions pas.

 

 
 
 
Leadership2 et Management, couramment usités et recensés dans le Larousse, sont deux termes connotés qui inquiètent. En effet, les notions de pouvoir et de position dominante que sous-tend le leadership et les techniques apparemment désincarnées d’organisation et de gestion que sous-entend le management nous conduisent d’emblée, dans nos Églises à adopter des attitudes défensives.
 
Je voudrais dire ici que le fait d’avoir exercé des fonctions managériales dans le monde socioprofessionnel m’a plutôt aidé dans mes responsabilités ecclésiales et associatives. Nos structures ne donnent malheureusement pas, ni avant, ni en cours d’exercice, de formation adaptée. Les dispositions spirituelles sont une chose, autre est la compétence. Elles sont, l’une comme l’autre, requises et nécessaires. Certes, je ne méconnais pas les risques de dérives auxquelles nous pouvons être confrontés, étant quelque peu déformés par notre contexte professionnel. C’est pourquoi je crois, sans idéalisme, aux vertus de la complémentarité collégiale pour rééquilibrer les orientations et les décisions et je milite, sans idéologie, pour que ce fonctionnement collégial demeure une règle effective qui régisse nos Assemblées.
En premier lieu, il convient de rappeler qu’il n’existe pas un seul type de leadership ; le psychologue américain Daniel GOLEMAN en propose six3, dont la classification est intéressante, allant du « leadership visionnaire » au « leadership autocratique », et développe l’idée que dans chacun des modèles on mesure l’efficacité à la résonance que le leader crée sur les personnes qui l’entourent et sur les actions qui s’en suivent.
 
Parce qu’il n’est pas chrétien, GOLEMAN omet le modèle qui devrait, pour nous, primer sur tout autre : « le leadership serviteur ».
 
En management, les écoles sont multiples et les méthodes aussi diversifiées que les situations à prendre en compte. Cependant, quel que soit le type de leadership que nous exerçons, notre management doit reposer sur des fondements (valeurs ou impératifs), s’inscrire dans des principes, s’exercer avec cohérence, pertinence et compétence, nécessitant parfois une formation pour mettre en oeuvre certaines méthodes, utiliser certains outils. Dans l’Église, il implique avant tout une dépendance pleine et entière de Dieu.
 
 

Les impératifs pour construire

 

Je vous propose dans une première partie d’examiner le socle, c’est-àdire les impératifs sur lesquels Dieu nous demande de construire, puis dans une deuxième partie, de réfléchir sur les principes que nous devrions retenir et de considérer quelques dispositions essentielles pour agir.
 
Interpellé depuis plusieurs mois par les difficultés rencontrées par certains de ceux qui sont appelés à diriger l’Église et sur le manque de vision en général, j’ai constaté qu’avant d’énoncer des principes, d’échafauder des plans ou de recourir aux diverses techniques et méthodes, il convenait avant toute chose et de manière prioritaire de nous rappeler les impératifs sur lesquels Jésus nous demande d’oeuvrer.
 
Je les ai appelés les trois « C » comme les 3 commandements du Nouveau Testament. Ils doivent être au coeur de notre vie communautaire, au coeur de notre direction d’Église. Valables pour tout chrétien, ils devraient être indispensables pour ceux dont la charge est la conduite de l’Église, leader ou non.

 

 

CONSÉCRATION

 
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Mt 22.37) C’est le premier des trois commandements : primauté de Dieu dans notre vie.
 
Primauté non pas seulement parce qu’il est notre Sauveur et qu’à ce titre il mérite notre reconnaissance. Nous étions sans avenir et sans espérance (Ép 2), nous étions voués à la perdition et au châtiment éternel. Rien n’était humainement suffisant pour obtenir le pardon de Dieu. Mais Christ a accompli pour nous l’acte salvateur et tout suffisant par la mort au calvaire.
 
Primauté non pas seulement parce qu’il est devenu notre Seigneur. Attitude légitime qui dépasse la reconnaissance pour aboutir à l’amour que nous portons à Dieu, pour ce qu’il est et pour ce qu’il fait. C’est cet amour qui nous conduit à nous soumettre à lui, à nous mettre dans sa dépendance, à rechercher sa volonté, à accepter que ce soit ses plans qui se réalisent, et non les nôtres. C’est cet amour qui nous pousse à rechercher sa présence, à vouloir entrer dans son intimité. Amour indicible et indéfectible d’un Dieu créateur. Justement !
 
Primauté parce qu’il est notre Créateur. Nous avons été conçus à l’image de Dieu, dans un plan qui nous dépasse et qui a donné un sens à notre vie.
 
Ce que Dieu attend de nous : c’est une consécration pleine et entière. Ce n’est pas un engagement dans des activités ecclésiales. Mais une vie qui se donne, qui s’abandonne. Une communion sans réserve avec ce Dieu Créateur, Sauveur et Seigneur.
 
 

COMPASSION

 
« … et le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mt 22.39) Deuxième commandement. Mon prochain, c’est l’autre. les impératifs pour construire. Autochtone ou étranger, riche ou pauvre, de couleur ou de culture différente, faible ou puissant.
 
Jésus nous dit que ce commandement est semblable au premier. Pas dans sa forme, mais dans son fond, c’est-à-dire sans réserve, sans restriction, mais aussi sans a priori, sans discrimination.
 
Jésus nous invite à aimer ce prochain comme nous-mêmes. Ce « comme nous-mêmes » nous impose la même tolérance envers l’autre que celle que nous nous octroyons. Il nous conduit à offrir à l’autre ce que nous nous accorderions. Il exige la même attention, la même écoute que celle que nous requérons pour nous-mêmes.
 
 

COMMUNION

 
« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 13.34)
Troisième commandement : un commandement nouveau. C’est à l’Église qu’il s’adresse dans sa vie communautaire, à nous-mêmes dans notre relation entre frères et soeurs.
 
Dans notre management, ce commandement incite entre autres : À dire et à accepter la vérité dans l’amour, c’est-à-dire sans intention de blesser, mais dans un souci de renforcer les liens, de mieux vivre ma relation à l’autre, dans la transparence et dans l’humilité.
 
À savoir sacrifier son point de vue pour conserver l’unité par le lien de la paix. L’unité, ce n’est pas renoncer à ses convictions, c’est aussi accepter celles des autres (pour autant qu’elles soient spirituelles) comme étant celles qui peuvent être mises en oeuvre pour le temps qui est. Sans retrait de notre part, sans fuite et sans mauvaise humeur.
 
À nous supporter les uns les autres, sans pour autant nourrir de l’amertume, mais sans tomber dans l’indifférence.
 
À régler nos conflits dans un esprit de pardon et de réconciliation, avec un coeur qui s’attend à Dieu.
 
C’est le témoignage de la mise en oeuvre de ces trois commandements dont Jésus a donné l’exemple dans son vécu du leadership et du management qui parlera fort et haut dans notre société.
 
Témoignage aux yeux de nos contemporains, de ceux qui regardent, de ceux qui cherchent et ainsi percevront l’amour comme marque du chrétien et comme manifestation tangible de l’oeuvre du Saint-Esprit dans nos coeurs, par la réalité d’une vie communautaire transformée, véritable message d’espoir dans un monde sans repère.
 
 

Les principes à retenir

 

Manager, c’est diminuer le stress… En maintenant la pression !

 

Comme nous l’avions dit dans notre introduction, nous allons voir, dans cette seconde partie, les principes à retenir. Mais avant d’aller plus loin, nous voulons rappeler l’importance de la première partie sur les trois commandements pour construire. Si ces impératifs ne sont ni acceptés, ni vécus, les principes que nous énoncerons ne constitueront que des préceptes, règles sans âme et sans vie.
 
Les impératifs comme les valeurs ne se négocient pas. Les principes sont faits pour être discutés. Il faut que chacun puisse y adhérer, s’y reconnaître, se les approprier. Les principes sont un guide, ils ouvrent la voie, ils sont énoncés pour que les conséquences qu’ils engendrent se révèlent efficaces et positives sur la finalité que l’on s’est fixée. Ils ont un caractère général. Ils ne sont pas liés au type de leadership contrairement à la mise en oeuvre qui lui est subséquente.
 
Je vous propose 5 principes :
 

1. C’est l’exemple qui crédibilise notre management 

Si le charisme ou les aptitudes sont nécessaires au management, si la spiritualité doit s’allier à la compétence, si l’Esprit doit donner vie à la lettre, en management, l’exemple est la façon de donner de la pertinence à ce que nous enseignons.

Faire ce que nous disons et pas seulement dire ce qu’il faut faire. Anciens, dans notre service spirituel, nous sommes invités à être les « modèles du troupeau » (1 P 5.1-4), exemple pour ceux que nous devons conduire.

Anciens, dans nos activités séculières, nous devons veiller à « recevoir un bon témoignage de ceux du dehors » (1 Tm 3.7), exemple pour ceux que nous rencontrons. Nous ne pouvons transmettre que ce que nous sommes. Si nous devons accepter nos limites, notre management ne peut pas se contenter de la médiocrité, il doit viser l’excellence, même si l’exemple ne garantit pas la réussite.

 

2. Respecter l’autre dans sa dignité de créature de Dieu

Ce principe découle naturellement des impératifs sur lesquels se fonde notre management. L’autre est un être unique créé à l’image de Dieu et aimé de Dieu. Respecter : c’est prendre égard, c’est ne pas porter atteinte à.

 

Cette dimension est plus importante qu’elle n’y paraît dans son énoncé ; elle refuse l’indifférence, elle m’invite à accepter l’autre dans ses limites, elle ne s’inscrit pas dans un rapport hiérarchique, c’est une relation d’homme à homme dans un statut égal ou différent.

 

J’aime beaucoup cette phrase attribuée à Eleanor Roosevelt, femme du président Franklin Roosevelt : « Personne ne peut vous imposer un sentiment d’infériorité sans votre permission ».

Les principes à retenir Manager, c’est diminuer le stress… En maintenant la pression !  Respecter l’autre, c’est aussi valoriser ses compétences, c’est lui donner les moyens de se développer, c’est lui accorder notre confiance. Paul l’exprime à sa façon : (Ph 2.4, version Parole Vivante) « Ne pensez pas seulement à vos intérêts personnels ou à l’avantage que vous pouvez tirer des autres, désirez au contraire le bien de votre prochain et prenez ses progrès à coeur. » Et de poursuivre au verset 5 : « Ayez, pour tous, l’estime que l’on se doit en Christ et que votre attitude envers les autres procède de votre vie en lui. »

 

3. Savoir ce que l’on veut, pas obligatoirement comment on y va

Un leader qui ne sait pas ce qu’il veut ne pourra développer qu’un management désordonné et sans cohérence. Il risque d’engendrer la confusion, de multiplier les hésitations, de déstabiliser ceux qu’il dirige, de créer un climat de doute, de susciter des craintes, de démotiver ceux qu’il est censé entraîner.

 

Savoir ce que l’on veut ne relève pas d’un management autocratique. C’est avoir une vision claire du but que l’on se fixe.

Nos leaders manquent trop souvent de vision. Ils agissent en gestionnaires du quotidien. Ce n’est pas ce que l’on attend d’eux. Ils doivent être de ceux qui nous portent en avant. Ils doivent être les moteurs d’une mobilisation qui entraîne ceux qui traînent et qui attire ceux qui cherchent.

 

Moïse a conduit la délivrance d’Israël parce qu’il savait ce que Dieu voulait de lui. Il ne savait pas comment et n’a même jamais imaginé que cela put durer 40 ans. Son but était la terre promise. Il n’y entrera pas et ceux qui ont désobéi mourront dans le désert. C’est Josué qui accomplira la promesse. Il aura la même démarche, visant l’objectif, sans reculer devant les obstacles.

 

4. Chercher d’abord à comprendre, ensuite à être compris

Faire adhérer les hommes au projet est l’un des enjeux majeurs de sa réalisation. Ce n’est ni acquis, ni aisé. Il faut s’y employer avec méthode et pertinence. La vision n’exclut pas les méthodes, mais les méthodes évitent les recettes.

La première chose que nous devons avoir présente à l’esprit, c’est que notre idéalisme, si noble soit-il, va rencontrer des résistances de la part de ceux que nous allons solliciter. Conscientes ou non, fondées ou pas, il ne faut pas les sous-estimer, quelle que soit leur origine : la peur, le refus du changement ou autre. Vouloir passer outre est une erreur.

 

Il va falloir prendre le temps d’exposer et d’expliquer en quoi le projet dont nous sommes porteur a un sens. Savoir écouter les remarques, considérer les objections, apprécier les diverses opinions. Prier non pour parvenir à l’unanimité, mais à l’unité. Ne jamais oublier qu’un bon projet, c’est celui qui nous aide collectivement à progresser.

 

5. Rien n’est jamais acquis

La motivation s’émousse relativement rapidement. Beaucoup de raisons très valables peuvent justifier cette attitude. C’est un risque pour le leader luimême. Il nous faut donc intégrer que rien n’est jamais acquis. Tout n’est peut être pas à recommencer, mais il faut en permanence savoir évaluer les situations, être en capacité d’anticiper ou de réagir.

 

Tout être humain a besoin d’être encouragé. Nous devons lui donner les moyens de se projeter dans le futur, l’accompagner dans ses progrès, l’aider à reconnaître ses erreurs. Il faut en permanence donner une chance à la relation.

 

La Bible nous invite à veiller, à prier, à persévérer. Nos projets rencontreront des obstacles, susciteront peut-être des jalousies et des animosités. Personne n’est obligé de partager nos certitudes, notre idéalisme, notre vision. Ceux avec qui nous oeuvrons doivent y être sensibilisés. C’est ce que Jésus fait à quelques heures de la crucifixion quand, s’entretenant avec ses disciples, il leur dit : « Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » (Jn 16.33)

 

Ainsi énoncés, ces principes doivent désormais trouver leur application.

 

 

Les dispositions pour agir

 

Comme nous l’avions dit dans notre introduction, nous allons voir, dans cette troisième partie, les dispositions pour agir. La mise en oeuvre, fondée sur nos impératifs, inspirée des principes énoncés, ne sera pas identique en fonction du leadership que nous exercerons. Il n’y a pas de recettes et une formation peut s’avérer nécessaire et très utile. Dans certains cas elle est indispensable.
 
Une est la connaissance autre est l’application. Cette dernière impose des qualités humaines et spirituelles sur lesquelles nous ne pouvons pas faire d’impasse.
 
Je veux donc, dans cette dernière partie, vous livrer celles que je considère comme essentielles et que je trouve dans le verset suivant : « Ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » (Mi 6.8)
 
Être des hommes justes, des hommes de coeur, qui agissent dans l’humilité avec la force que Dieu donne. Cette parole, je l’ai évoquée dans l’article paru dans Servir qui était un extrait de mon intervention au Congrès de Strasbourg en 2005 sur l’Éthique. Je vais prendre quelques instants pour l’expliciter.
 

 

Des hommes justes

 

Pour être juste il faut être libre : libre dans sa tête, libre de ses choix, libre des préjugés, libre de sa parole. Pratiquer la justice, c’est se conformer à l’équité, c’est respecter les règles. C’est aussi marcher selon les commandements de la loi divine. L’homme juste contribue à l’harmonie et à la paix. Il aborde les situations sans a priori, sans parti pris. Il est animé d’un esprit de vérité. « Être juste, ce n’est pas être juge. Le jugement n’est pas la justice »4 (sauf pour Dieu).

 

Nous ne devons jamais oublier nos limitations humaines. Nous devons nous garder de la tentation de nous démarquer, de nous sentir à part, nous souvenir de cette phrase de Paul Claudel : « À tous les surhommes, il faut préférer ce spectacle rare entre tous ; un homme juste, et juste un homme ».

 

Des hommes de coeur

 

« De la tête au coeur, quarante centimètres qui font la différence »5 ; c’est le titre de l’interview qu’Éric DENIMAL fit de Bernard WESTERCAMP alors vice-président du groupe Accor.

Il est vrai que, pour la plupart d’entre nous, nous sommes plus prompts à laisser parler notre tête que notre coeur : logique et pragmatisme. On peut verrouiller ses sentiments, on ne doit jamais fermer son coeur. L’épître de Jacques nous invite à mettre de la cohérence entre nos discours et nos actes. Notre « coeur de pierre » a été changé « en coeur de chair », c’està- dire en un coeur qui connaît le coeur de Dieu et qui agit en conséquence.

 

L’homme de coeur, c’est un homme qui est sensible à l’autre, un homme qui sait pardonner, un homme qui n’oublie jamais que l’autre est même, semblable, dans sa différence. C’est un homme qui apporte la réconciliation, qui cherche à guérir, qui donne une parole d’espérance.

 

Des hommes humbles

 

C’est un sujet inépuisable, un domaine jamais conquis. L’humilité n’est pas la dépréciation de soi. Quelqu’un a dit que « l’humilité, ce n’est pas penser moins de bien de soi. C’est penser moins à soi »6 C’est, pour une part, accepter ses limites. Je ne résiste pas à la tentation de vous citer cette parole de Romain Rolland qui m’accompagne depuis plus de 40 ans : « le bonheur, c’est de connaître ses limites et de les aimer » .

 

L’homme humble sait qu’il a besoin de l’autre. Sa richesse se construit dans l’écoute et la rencontre. Ses manques, il les comble dans le partage, l’échange, et l’acceptation de la complémentarité. Il compte sur la force que Dieu donne et pas seulement sur ses capacités à maîtriser les situations.

 

Il ne dispose pas, il propose.

 

 

En conclusion

 

Savoir écouter. C’est le secret de la bonne entente

 

Nous n’avons pu voir ici qu’un bref aperçu des conditions sur lesquelles peut se fonder notre management en tant que leader. C’était une option. J’ai conscience d’avoir choisi des raccourcis et certains points auraient mérité un développement plus exhaustif.

 

J’ai passé sous silence les enjeux induits par notre management dans le cadre de notre leadership. À eux seuls, ils nécessitent au moins un article, tout comme l’approche des méthodes, les aspects de la formation ou l’utilisation des outils. J’espère simplement que cet apport vous donnera envie de poursuivre vos recherches.

 
 
Claude Grandjean
 
Diriger est beau et moral.
Mais un peu fastidieux à la longue.
 
 

NOTES

 

1. Nous reproduisons ici le texte de la conférence donnée par Claude Grandjean au Congrès national des CAEF de 2007. Le style oral  a été volontairement conservé.

 
2. Le leadership a été traité par J. BLANDENIER (p 2-4), je m’en tiendrai donc à la relation : Leadership/Management.
 
3. Primal leadership – 2002
 
4. Victor Hugo – L’homme qui rit
 
5. Le Christianisme au XXe siècle, N° 235, Déc. 1989
 
6. Éthique et Management – Kenneth Blanchard et Norman Vincent Peale
 
7. Extrait de Jean Christophe