C.E.I.E. : Évangéliser aujourd’hui

 

Rubrique de la Commission d’Évangélisation et d’Implantation d’Eglises (C.E.I.E.) des C.A.E.F.

 

Chaque jour, une parole, une pensée …

 

Par Marie-Christine Fave

 


Je ne suis pas invité seulement pour prendre le café ou l’apéritif … J’ai ma place réservée chaque jour de l’année dans la maison, dans l’intimité du foyer. Je ne fais pas de longs discours, mais j’ai l’occasion de parler chaque jour de Dieu, de la Bible avec des personnes en recherche. Une dame a dit de moi : C’est ma vitamine spirituelle du matin. Qui suis-je ?

 

 

Vivre Aujourd’hui, oui c’est lui… !

 
Tous les lecteurs ne le qualifieront pas nécessairement de vitamine spirituelle, cependant l’un ou l’autre écrivait à propos de ce calendrier éphéméride :
 

« Je le prends chaque année et j’y trouve du réconfort. » « Quand on commence à lire, on ne peut plus s’en passer. »

 

 
« Chaque jour je lis le calendrier évangéliste; cela me donne la force et la joie pour affronter ma journée. »
 
« C’est proche tout à fait de ce que nous vivons ! Ça me fait du bien ! »
 
 
 
 

Comment ce calendrier arrive t-il dans les foyers ?

 
Offert par les chrétiens, distribué par les églises, acheté en librairie, Vivre Aujourd’hui est diffusé à environ 40 000 exemplaires. Naturellement, chacun s’y prend à sa manière et selon son contexte. Vous trouverez ci-dessous quelques témoignages à titre personnel ou communautaire pour leur assemblée. Merci pour leur participation à Hélène BORY maintenant à Loriol (Drôme), à François MARTIN (région strasbourgeoise), à David SUTHERLAND pour l’église CAEF d’Arras et à Philippe HENCHOZ pour l’église Action Biblique de Ville la Grand (Haute Savoie).
 

 

Un cadeau attendu

 
Hélène donne le calendrier, accompagné de gâteaux faits maison, à des voisins, des personnes qu’elle connaît. A Villecresnes, cela représentait jusqu’à 70 calendriers par an, et maintenant près de Loriol elle recommence avec une trentaine de nouvelles relations. « Les gens attendent qu’on leur offre le calendrier, explique t-elle. Quelques-uns le payent pour ne pas être redevables. »
 

« Les gens attendent le calendrier, c’est aussi l’impression de Philippe. Ils nous disent : Cela nous fait du bien. » De son côté à Arras, David confirme cette attente et rapporte les propos entendus : « On a l’habitude de l’avoir » ; ou « A l’année prochaine si Dieu le veut. » Dan i è l e d e l’église de Grenoble (rue Germain) donne un calendrier à une collègue de travail et l’année suivante elle entend : Pas la peine de m’offrir un calendrier. Je l’ai déjà acheté et je m’apprête à l’offrir à toute ma famille à l’occasion de Noël.

 
Pour Hélène, « le calendrier passe mieux que toute autre chose ». En effet, offrir un calendrier en fin ou début d’année fait partie de notre culture et devient un geste presque naturel. Apporter le calendrier, c’est aussi l’occasion de passer chez quelqu’un. « Certaines personnes sont seules et elles apprécient la petite visite », souligne David. Un dialogue s’improvise parfois et « Quand on discute, ce n’est pas pour rien, ajoute Hélène. On peut prier pour ces discussions. »
 
 
 

La Bible dans les foyers

 
Les calendriers, c’est la Parole dans les foyers, considère Hélène. Et elle donne l’exemple de cette famille où « le monsieur lisait le matin, la dame le soir ». Quand le calendrier se trouve dans une maison, plusieurs lecteurs en profitent parfois. Et même des années plus tard, certains s’en souviennent. Ainsi cette jeune aide soignante, à Marseille, répond à une offre gratuite pour un calendrier. En fait, elle connaît ce style de calendrier parce que sa grand-mère en recevait déjà un et elle n’a pas oublié !
 

Un travail de persévérance

 
« On a utilisé la carte (offre gratuite) et … seulement 3 retours sur 2 500, constate Pages Servir 5-2009 30/04/10 17:54 Page25 26 Philippe. Mais l’un d’eux provenait d’un jeune homme tout prêt et qui s’est converti.». Côté Arras, « on a distribué environ 500 cartes il y a quelques années. Cela ne sert à rien ! a déclaré quelqu’un lors de notre Assemblée Générale. Or… le lendemain, une dame passait à l’église avec la carte reçue deux semaines avant. » La distribution n’avait pas servi à rien !
 
Néanmoins, en général, l’église d’Arras commande environ 400 calendriers et les distribue, pour la majorité, par quartiers à un réseau d’adresses : « Suite aux Expo Bibles (organisées depuis une trentaine d’années par Pierre Wheeler) et aux clubs d’enfants, l’église a maintenant un énorme réseau d’adresses. C’est un travail de fond dans lequel l’église a persévéré. C’est un suivi des Expo Bibles auquel s’ajoutent des relations personnelles : quelques foyers de l’église, issus du terroir et très implantés localement, donnent à leurs familles. » Persévérer au fil des années, c’est aussi ce que fait François à 82 ans. A Noël, il offre un calendrier aux mêmes personnes (entre 15 et 20). Et l’une d’elles, en lui réclamant le calendrier, lui confiait qu’elle le lisait et que cela lui faisait du bien.
 
A Ville la Grand, « on quadrille la commune, explique Philippe. 8 500 personnes, soit 2 500 foyers. On fait du porte à porte avec l’aide des étudiants de première année de l’Institut Biblique de Genève. C’est une proposition à l’achat, mais le calendrier est souvent offert. Cette opération se fait depuis 10 ans et c’est aussi une soirée d’encouragement pour notre église. »
 
 
 

Vivre Aujourd’hui…

 
D’autres exemples ou actions pourraient être cités dans l’utilisation de ce calendrier. Chacun agit selon ses moyens, son contexte, sa vision. Quant à lui, Vivre Aujourd’hui s’invite facilement chez nos contemporains et même certains l’attendent … pour se faire du bien, y trouver une pensée, une parole de la Bible.
 
 
Marie-Christine Fave
 
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