Des lecteurs nous posent des questions

 

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Par le Comité de rédaction

 

Dans le numéro précédent de « Servir », l’article sur « les larmes essuyées » a surpris quelques-uns de nos lecteurs. C’est en somme assez positif pour notre revue qui a pour but la réflexion biblique !

 

Pour l’auteur, il n’avait pas pour objectif de dire que nous porterons nos souffrances comme un boulet durant l’éternité. Mais il voulait prendre en compte que certaines blessures sont lourdes et parfois, même avec le Seigneur, ne cicatrisent pas ici-bas.

Supposons qu’un enfant ayant subi des atrocités entre dans la présence du Seigneur. Si tous ses souvenirs de souffrance disparaissaient immédiatement pour entrer dans une pleine joie, il pourrait sembler qu’il manque quelque chose. La réalité du mal qu’il a subi et de la souffrance qui peut en découler ont besoin d’être actées. C’est probablement un des rôles du jugement. L’étape suivante serait la consolation. Voilà ce qu’évoque pour l’auteur cette image des larmes essuyées.

 

La Parole ne nous donne pas beaucoup de détails pour définir précisément dans quelle mesure il y aura continuité entre notre vie actuelle et notre vie de ressuscité et dans quelle mesure il y aura rupture. Il est vrai que Jésus, ressuscité, portait dans son corps les marques des clous et de la lance…

 

L’article ne touche pas, à notre avis, aux fondements de l’Évangile que nous devons défendre. Il nous invite à repenser notre propre vision de la vie dans l’éternité… et à chercher à nouveau dans la Parole. Il traite un sujet dont nous devons pouvoir débattre… sans nous battre !

 

Et, ainsi que le dit l’article, sur la nouvelle terre, « nous ne souffrirons plus » et « bonne nouvelle, ces larmes seront essuyées », vite et pour toujours aurait-on pu préciser, le temps de l’accueil.

 

Si nous emportons avec nous une forme de souvenir de la vie présente, ce sera, nous en sommes persuadés, un souvenir d’un nouveau genre, débarrassé de tout regret, de toute angoisse, de tout ce qui fait souffrir : ni deuil, ni cri, ni douleur. Par ailleurs, le texte d’Ésaïe 54.4 suggère que la consolation qu’apporte l’Éternel s’accompagne parfois d’un oubli bienfaisant.