Le témoignage pour les nuls

 

 

 

Par Philippe Perrilliat Et Aurélien Georgel

Perrilliat

 

 

 

Il s’agissait de réflexions de base pour savoir comment donner son témoignage en cinq minutes, auprès des personnes que nous croisons tous les jours (au travail, sur le quai de la gare, …).

 

 

 

Dès le début de l’atelier, l’accent a été mis sur la nécessité d’avoir une bonne attitude, en tout temps. Le passage d’Actes 8.26-39, qui relate la rencontre entre Philippe et l’Éthiopien, a été le point de départ de la réflexion. L’apôtre est à l’écoute de l’Esprit, obéit sans hésitation, prend l’initiative de la conversation, mais reste sage dans ses paroles, connaît bien la Parole de Dieu et est centré sur Christ. C’est là l’état d’esprit dans lequel nous devrions être à chaque instant, afin de donner et d’être nous-mêmes un témoignage cohérent et pertinent.

 

Ensuite, nous avons observé la structure d’un témoignage type, basé sur celui que Paul donne aux Juifs de Jérusalem, dans Actes 22.1-21 :

 

1. Parler araméen (v.2). Non au sens littéral (peu de gens vous comprendraient !), mais au sens figuré : se faire comprendre par son auditeur, faire preuve d’empathie.

 

2. Expliquer sa situation avant sa conversion (arrière-plan culturel, spirituel, attitude face à la foi, …) sans se noyer dans les détails. Il s’agit uniquement de donner des éléments de votre vie qui permettraient à la personne de s’identifier à vous (v.3-5).

 

3. Exposer de quelle façon Christ est devenu Sauveur et Seigneur de votre vie, et quelle a été votre réaction face à cette révélation (v.6-13).

 

4. Indiquer quelles ont été les conséquences de cette conversion (v.14-26).

 

5. Après avoir donné son témoignage, ramener le sujet sur l’auditeur, pour qu’il puisse continuer à s’identifier à vous (v.17-21).

 

6. Ne pas penser que nous sommes nuls dans notre façon de témoigner1 : le rejet (v.22-23) n’est pas un échec, c’est uniquement l’indifférence qui pourrait l’être !

 

En conclusion : aujourd’hui, nos contemporains sont susceptibles de rejeter la Bible, notre foi, etc., mais ils ne peuvent pas remettre en cause notre expérience personnelle. Donner son témoignage est donc un bon moyen de les amener à se questionner et à se tourner vers Jésus-Christ. Cela doit être notre principal objectif ; il n’est pas question de se mettre soi-même en avant. Nous devons uniquement être la flèche (par nos paroles et nos actes) qui pointe vers la cible, Jésus-Christ !

 


NOTES

 

1. Le titre de l’atelier pourrait prêter à confusion !