Évangélisation ou action sociale ?

 

 

 

Par Natalie METZ Et Matthew Glock

Natalie Metz

 

 

 

 

 

 

 

 

Bref historique

 

Au 18e siècle, les Églises étaient très impliquées dans l’aide sociale, mais en se développant, la notion de la conversion seule qui sauve se perd, aux dépens des actes. Au début du 19e siècle, une division entre les mouvements évangéliques et libéraux se produit sur la conversion comme priorité. Dans le désir de « sauver des âmes », les réalités physiques sont alors négligées.

 

En 1974, Billy Graham et John Stott sensibilisent nos Églises à redécouvrir la mission holistique en insistant sur la place importante de l’action sociale dans la Bible.

En 2010 au Cap, le congrès Lausanne III redéfinit la mission principale donnée par Dieu : être pleinement intègre en Lui et agir essentiellement par amour pour nos prochains. Le terme de mission intégrale est omniprésent.

 

 

Un défi renouvelé

 

Notre but ultime est d’amener l’homme à se réconcilier avec Dieu et de l’intégrer dans son oeuvre.

L’action sociale n’est ni une préparation pour l’évangélisation ni sa conséquence logique, elles sont partenaires, car issues de la même source : l’amour de Dieu.

 

Paroles bibliques

 

Jésus dit : Viens, suis-moi, et Allez, faites de toutes les nations des disciples, mais avant tout : Aimez-vous les uns les autres.

Évangélisation et action sociale n’ont jamais été dissociées dans la Bible, ni l’une au service de l’autre.

Michée 6.8 : On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien et ce que l’Éternel demande de toi : c’est que tu mettes en pratique le droit, que tu aimes la bonté et que tu marches humblement avec ton Dieu.

 

La mise en pratique

 

Notre mission essentielle est de glorifier Dieu en actes comme en paroles. Nous devons être présents dans les milieux sociaux, et tout d’abord collaborer avec les travailleurs sociaux, prendre contact et s’informer de ce qui se fait déjà, sonder le terrain pour savoir où s’impliquer, et – pourquoi pas – être bénévoles dans des associations existant déjà. Le but n’est pas de rajouter des activités, mais d’être imprégnés de notre mission.

Appelés à être moralement différents sans être socialement à part (Lindsay Brown). Si nous ignorons le monde, nous trahissons la Parole de Dieu, qui nous envoie dans le monde, si nous ignorons la Parole de Dieu, nous n’avons rien à apporter au monde. (Déclaration Michée)

 


NOTES

 

1. Atelier animé par Natalie Metz, collaboratrice de l’ASMAF et Matthew Glock, missionnaire-implanteur d’Églises